Isabelle Essonghé, tête de liste de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB) pour les élections locales dans le 3ème arrondissement de Port-Gentil, cité pétrolière et capitale économique du Gabon a engagé une véritable course contre la montre pour présenter aux populations de sa circonscription électorale son projet pour un avenir meilleur.
A ses « aimables » électeurs qui viennent l’écouter à chaque étape, Isabelle Essonghé résume son projet axé sur l’emploi des jeunes et des femmes, la préservation de l’environnement, la lutte contre l’insalubrité, la promotion de la culture et du sport.
Arborant les couleurs de son parti, la tête de liste et ses colistiers ont sillonné tous les principaux centres d’attraction de l’arrondissement. Leur caravane s’est notamment arrêtée sur la petite route de la mosquée, au Bazard de la mosquée, à l’Île Mandji et à la cité Shell.
L’un des moments forts a été le mercredi 25 septembre. Ce jour-là, Isabelle Essonghé toujours accompagnée de ses colistiers a rencontré les sages de sa circonscription. Objectif, obtenir leur bénédiction et leur présenter en retour son rêve pour la modernisation de l’arrondissement et pourquoi pas de toute la ville dite du Sable.
« Si nous sauvons notre bord de mer, notre littoral et si nous gérons nos déchets notre ville deviendra la plus belle station balnéaire. On pourra alors développer le tourisme, la pêche et tout ce qui ne tourne pas autour du pétrole », a-t-elle dit à ses hôtes.
Pour réussir ce pari, la femme d’affaires, a invité les électeurs à voter massivement pour l’UDB le 27 septembre pour offrir une majorité forte au parti cher au président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguéma.
Le double scrutin du 27 septembre a un caractère très important a-t-elle rappelé. Les citoyens iront aux urnes pour élire les députés, les conseiller municipaux et départementaux. Tous ces conseillers éliront à leur tour, au suffrage indirect les maires, les présidents des assemblées départementales et les Sénateurs.
Le second tour est prévu le 11 octobre prochain. La fin de ces scrutins marquera également la fin de la Transition entamée au lendemain du coup d’Etat du 30 août 23.
Jean-Jacques Rovaria Djodji
