Dans une lettre ouverte au chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema, dont une copie a été adressée à la rédaction de Gabonactu.com, le personnel des palais présidentiels affecté à l’intendance, alerte le numéro un gabonais sur ses conditions de travail qu’il juge déplorable et l’exhorte à se séparer des chefs à l’origine des brimades, du harcèlement et du favoritisme nocif au travail.
« Notre crie Monsieur le Président de la République sort de nos entrailles nous vous supplions d’intervenir car (…) la situation est critique et le torchon va brûler car nous n’en pouvons plus », supplient les agents.
« Les conditions de travail sont lamentables et dangereuses pour tout le personnel. Le stress est permanent, démotivant et plus personne n’a comme à l’époque la joie de venir travailler dans un environnement sain et respectable qui est la Présidence de la République », indique-t-il.

« Mr le Président de la République faites des enquêtes envoyer la DGSS dans nos bureaux pour nous interroger et voir nos conditions de travail lamentables avec des équipements délabrés sans oublier le personnel des palais de Provinces eux aussi ont beaucoup à dire sur les pratiques du traitement du personnel et le fonctionnement catastrophique de l’intendance aujourd’hui », poursuit-il.
Les nombreuses plaintes sur cette situation déplorable sont restées lettre morte, selon les agents.
Selon le document, les auteurs ce mauvais traitement optent pour la politique de « diviser pour mieux régner ». Ils assurent la promotion des « médiocres » pour donner l’illusion d’une sérénité travail.
« Résultat ? Des incompétents aux commandes, des salariés compétents méprisés et une ambiance de suspicion permanente entre nous », résume le document à travers lequel les agents demandent que les manageurs de ce service soient limogés pour incompétence.
« L’Intendance est le reflet de votre image Mr le Président de la République nous comptons sur vous et votre Intelligence et Pragmatisme de qualité, vous êtes un homme de cœur », supplie le personnel visiblement excédé par le mauvais traitement qu’il subit.
Camille Boussoughou