À moins d’une semaine des élections législatives et locales prévues le 27 septembre, la Commission Nationale d’Organisation et de Coordination des Élections et du Référendum (CNOCER) a réuni ses membres en séance plénière, sous la présidence du ministre de l’Intérieur Hermann Immongault. Objectif : harmoniser les derniers détails afin d’assurer un scrutin transparent, maîtrisé et apaisé.
La rencontre a permis de passer en revue les points sensibles du processus : l’acheminement du matériel électoral vers l’intérieur du pays, l’affichage des listes électorales définitives et surtout le lancement de la distribution des cartes d’électeurs. Des aspects jugés “cruciaux” par le président de séance, qui a insisté sur la nécessité de lever tout obstacle logistique. « Le peuple doit pouvoir voter dans des conditions optimales, car il en va de la crédibilité de ces élections », a souligné Hermann Immongault.
Au cœur des discussions, la spécificité du double scrutin qui, au-delà de l’élection des députés, intègre celle des conseillers municipaux et départementaux. Un exercice plus technique, puisque la répartition des sièges obéira à la règle de la proportionnelle, exigeant rigueur et précision pour éviter toute contestation. La CNOCER assure avoir mis en place des dispositifs clairs et adaptés pour garantir équité et transparence.
Reste désormais l’essentiel : l’implication des électeurs. La Commission invite les Gabonais à se mobiliser massivement, rappelant que « la démocratie se consolide par l’expression libre et responsable du suffrage universel ».
Ce scrutin du 27 septembre 2025 s’annonce comme l’un des plus scrutés depuis la transition politique entamée en 2023. Il intervient dans un contexte marqué par une forte attente de renouvellement et de confiance dans les institutions. Pour de nombreux observateurs, ces législatives et locales constituent un véritable test de maturité démocratique, à la fois pour l’administration électorale et pour les citoyens appelés à élire leurs représentants. La CNOCER, déjà mise à l’épreuve lors du référendum constitutionnel, joue ici une grande part de sa crédibilité.
Frida Dodo et Nkili Akieme
