La commission consulaire électorale de France (CCEF) a entamé, ce samedi à Paris, une session de formation au profit de 150 scrutateurs qui seront déployés pour les élections législatives et locales du 27 septembre 2025.
Dans un contexte de retour à l’ordre constitutionnel au Gabon, la diaspora se prépare à participer aux scrutins du 27 septembre 2025. Pour encadrer ce processus, la CCEF a lancé une opération de formation massive de scrutateurs à travers la France.
« Il s’agit d’outiller les scrutateurs sur la maîtrise du cadre légal et des procédures électorales, de la préparation jusqu’au dépouillement. Ils sont au cœur du processus et doivent garantir la régularité et la transparence du vote », a expliqué Yannick Edson Ongoundja, rapporteur de la CCEF.

Selon lui, cette exigence de transparence est une « volonté clairement exprimée (…) par le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema », et réaffirmée par le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault.
Une session inaugurale rassemblant 60 participants s’est tenue à Paris ce samedi. Des formations simultanées sont organisées dans les autres villes où des bureaux de vote seront ouverts : Lille, Nantes, Rennes, Montpellier, Strasbourg, Lyon, Marseille, Bordeaux et Toulouse.
« Ces hommes et ces femmes venus de plusieurs villes de l’Hexagone seront les garants de la régularité du vote », a assuré le rapporteur de la CCEF.
Le nouveau code électoral gabonais a prévu pour une première fois deux sièges de député des gabonais de l’étranger. Le premier revient aux gabonais vivant en Afrique. Le second à ceux vivant dans le reste du monde.
Interrogé sur la signification des deux sièges réservés à la diaspora dans la future Assemblée nationale, Yannick Edson Ongoundja y voit « une réaffirmation du lien fort qui unit la République à ses enfants établis à l’étranger » ainsi qu’un appel à « activement participer à la consolidation de notre héritage démocratique et au développement national ».

Il a rappelé l’importance historique de ces élections, les premières législatives et locales de la Ve République, qui « vont parachever le retour à l’ordre constitutionnel après la transition entamée le 30 août 2023 ».
« J’invite chaque acteur à exercer sa responsabilité avec civisme et respect mutuel. La démocratie se nourrit de la pluralité d’opinions, mais au final, seule la vérité des urnes doit prévaloir », a-t-il lancé.
Betines Makosso