Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, haut cadre du parti politique Union nationale a tenu une conférence de presse ce mardi 16 septembre 2025 à Akanda dans la 1ʳᵉ cité pour présenter les candidats du parti aux législatives et locales du 27 septembre prochain ainsi que ses grandes priorités pour la commune d’Akanda et pour le pays.
Selon M. Ntoutoume Ayi, l’Union Nationale engage des candidats dans les deux arrondissements d’Akanda. Dans le premier arrondissement, Ghislain Malanda est candidat à la députation avec Rosaria Octavie Onguene Edou Abaga comme suppléante. Sergine Ndong Oyono conduit la liste pour le conseil municipal. Dans le deuxième arrondissement, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi est candidat au poste de député avec Andrei Olago Mboumba comme suppléant et tête de liste pour le conseil municipal.
Le parti s’appuie sur le collectif « Akanda j’y crois », ouvert aux citoyens souhaitant travailler pour le développement local sans adhérer obligatoirement à un parti politique.
Face aux journalistes, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi a insisté sur l’expérience acquise par le collectif « Akanda j’y crois » depuis 2018 et sur sa volonté de « tourner définitivement la page sombre de notre histoire ».
Pour lui, « les élections législatives et locales du 27 septembre offrent l’occasion aux gabonais de choisir les femmes et les hommes capables de porter notre destin commun ».
Le programme présenté pour Akanda met l’accent sur des priorités concrètes. Il prévoit de trouver des terrains pour construire des écoles afin d’éviter que les enfants parcourent de longues distances, d’ouvrir plus de dispensaires pour désengorger le CHU d’Akanda et de créer un cimetière municipal. Le parti veut aussi soutenir le maraîchage et la pisciculture pour renforcer l’autosuffisance alimentaire locale et offrir des emplois aux jeunes.
Au niveau national, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi souhaite être un député actif dans le contrôle de l’action du gouvernement et dans le vote des lois. Il annonce vouloir porter deux propositions à l’Assemblée : une première sur un nouveau modèle économique pour la presse afin de garantir sa survie et son pluralisme, et une seconde sur un nouveau cadre de nomination aux postes supérieurs de l’État pour plus de transparence et d’efficacité.
Pour le candidat, l’enjeu de ces élections dépasse sa propre victoire. « Nous devons décider si nous voulons retourner à la situation d’avant le 30 août 2023 ou écrire une nouvelle histoire pour notre pays », a-t-il résumé devant la presse.
Tryphène Lembah et Christina Thélin Ondo
