Le candidat aux législatives 2025 au siège unique du département de la Dola dont le chef-lieu est Ndendé, province de la Ngounié (sud), Mays Mouissi Kinga, par ailleurs Secrétaire général de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB, parti au pouvoir), a, durant une récente rencontre à Libreville avec les ressortissants de son fief politique, dénoncé avec véhémence et accusé vertement son adversaire, Yves Fernand Manfoumbi, sans le nommer, de chercher à tricher aux prochaines élections dont le premier tour est prévu le 27 septembre 2025.
« Je voulais dire aux adversaires que nous sommes au courant de leur tentative de corruption de la commission électorale, nous sommes au courant de tentative de corruption des autorités en charge des élections ; et si jamais ça devrait continuer, nous ferons des sorties publiques pour démontrer les preuves », a déclaré M. Mouissi Kinga sous les ovations nourries des potentiels électeurs venus nombreux à la salle de conférences du ministère de l’Economie à Libreville.

Congratulations entre Mays Mouissi et ses potentiels électeurs le 7 septembre à Libreville © D.R

L’actuel ministre de l’Environnement, estime que son adversaire doit concéder sa défaite programmée, au lieu d’user des subterfuges pour chercher à se faire élire par des méthodes antidémocratiques, tant décriées par les gabonais depuis des décennies.
« Les élections doivent être transparentes, personne ne va tricher cette fois-ci. On a volé les élections à Elza en 2023, en 2025 on ne nous volera pas ces élections », a-t-il martelé.
Mays Mouissi qui est également tête de liste aux élections locales dans la commune de Ndendé, dit porté « une vision de développement et de progrès », impulsée déjà progressivement par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguéma, depuis son accession à la magistrature suprême, le 30 août 2023.
Pour lui, son adversaire Yves Fernand Manfoumbi, qui se présente sous la bannière du Parti démocratique gabonais (PDG, ancien parti au pouvoir), porte une vision passéiste et revancharde les dont les gabonais ne veulent plus entendre parler.
Camille Boussoughou