Gabon : projets de loi et nominations au conseil des Ministres du 8 septembre 2025

Sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Brice  Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la  République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement,  le Conseil des Ministres s’est réuni ce lundi 08  septembre 2025, à 10 heures, au Palais de la  Présidence de la République.

A l’entame des travaux, le Conseil des Ministres a rendu  un vibrant hommage et salué le dynamisme du  Président pour la célébration des cent premiers jours de  son mandat, celle de la Fête nationale de  l’Indépendance et de la Fête de la Libération qui ont  marqué la clôture d’un premier cycle, posé les bases de  la Vᵉ République et insufflé un nouvel élan à notre  Nation. 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef  du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire  OLIGUI NGUEMA a noté que le Gabon entre désormais  dans un second cycle, tout aussi déterminant pour  l’avenir du pays. Ce cycle sera articulé autour de quatre  chantiers majeurs

– la mise en place de la première législature de la Vᵉ République, étape fondatrice pour la consolidation  de nos institutions ; 

– le renouvellement des assemblées locales, dans le  cadre de l’application effective de la  décentralisation, afin de rapprocher l’action publique  des citoyens et d’ancrer durablement le  développement dans nos territoires ;

– l’adoption prochaine de la loi de finances, qui  définira le cap budgétaire et économique pour la  suite du mandat ; 

Dans une dizaine de jours, la campagne électorale  s’ouvrira. L’enjeu est historique : à travers les scrutins  des 27 septembre (premier tour) et 11 octobre 2025  (second tour), il s’agira de constituer la première  Assemblée nationale de la Vᵉ République, forte de 145  députés, et de renouveler simultanément les  assemblées locales à partir desquelles seront élus 70  sénateurs de notre Chambre haute. 

Le Chef de l’Etat a souligné que les collectivités locales  ne doivent plus être considérées comme des espaces  de confort politique ou de rente, mais comme de  véritables leviers de développement au service des  territoires et des populations. C’est tout l’objet des  réformes engagées ces derniers mois pour accélérer la  décentralisation et en garantir l’effectivité. À tous ceux  qui participeront à ces échéances, le Président de la  République a souhaité plein succès, tout en rappelant que l’exemplarité et la discipline doivent guider chacune  de leurs actions. Au-delà du simple déroulement des  scrutins, c’est la crédibilité de la Vᵉ République et la  confiance du peuple qui sont en jeu. 

Sur le plan budgétaire, la loi de finances soumis au  Parlement devra traduire des ambitions claires : 

– Rappeler l’impératif de bâtir un budget moderne,  rigoureux et aligné sur les priorités nationales, dans une logique de transparence, de justice sociale et  d’efficacité économique ; 

– améliorer la collecte des recettes publiques afin de  faire face aux dépenses de l’État, honorer nos  engagements extérieurs et dégager des marges de  manœuvre pour l’investissement. L’amélioration de  la performance fiscale, entre autres, sera une  priorité, notamment grâce à la digitalisation de  l’administration et des procédures de collecte, ainsi  qu’à la mise en place d’une nouvelle taxe, la taxe  d’habitation, assortie de dispositifs simplifiés et  modulables selon les revenus des contribuables.  Dans le même esprit, les taxes municipales et  communautaires devront être déclarées et  reversées au Trésor, conformément au principe de  l’unicité de caisse, garantissant une gestion  centralisée, transparente et rigoureuse des  ressources publiques. 

– Maîtriser nos dépenses publiques, en particulier  celles liées aux rémunérations, aux dépenses à  caractère social et aux transferts, afin de libérer plus  de ressources pour l’investissement, moteur de  création d’emplois, de lutte contre la pauvreté. 

Dans le même ordre d’idées, au-delà de la maîtrise de la  masse salariale, il est essentiel d’ouvrir des opportunités  aux jeunes qui démontrent des compétences  stratégiques et de leur permettre d’intégrer la fonction  publique. Dans ce cadre, l’arrêt immédiat des  maintiens en activité des agents publics ayant atteint l’âge limite, quel que soit le corps de métier,  doit être appliqué sans exception, afin de libérer des  postes budgétaires et de favoriser le renouvellement  des effectifs. Il est regrettable que l’exception — les  maintiens en activité exceptionnels — tende à devenir  une règle. 

Les ministères de la Fonction Publique et des Finances,  ainsi que l’ensemble des autres institutions de l’État,  devront appliquer rigoureusement cette instruction en  matière de gestion des agents publics, afin de garantir  un renouvellement efficace et conforme aux besoins réels de l’administration. 

Par ailleurs, le Conseil déplore le comportement  inapproprié de certains agents publics sur les réseaux  sociaux, en violation des règles déontologiques. Il est  impératif de rappeler à l’ordre l’ensemble des agents  publics, et tout particulièrement les cadres supérieurs de  l’administration concernés par ces pratiques. Cette  obligation relève d’un devoir fondamental ; tout  manquement sera désormais considéré comme  inacceptable et fera l’objet de sanctions appliquées avec  la plus grande rigueur. 

L’obligation de réserve, la discrétion professionnelle, la  responsabilité et le devoir de neutralité doivent être  scrupuleusement respectés par tous ceux qui ont choisi  la voie du service public. Il est désormais impératif de  mettre un terme à ces dérives par la tenue de conseils  de discipline et, le cas échéant, par la révocation, afin de préserver l’intégrité et la crédibilité de notre fonction  publique. 

Enfin, le Président de la République a annoncé  l’interdiction, à compter du 1er janvier 2027, de  l’importation du clinker. Il a rappelé que cette matière  première, essentielle à la production de ciment et donc à  nos grands chantiers, pèse lourdement sur la balance  commerciale depuis l’arrêt de sa production locale en  2014. Le Chef de l’État a indiqué que le Gabon dispose  des ressources nécessaires pour relancer, dans un délai  d’un an, une production compétitive avec l’appui de  partenaires. Cette décision participe à l’autonomie  économique, à la relance industrielle et à la maîtrise des  dépenses publiques, tout en favorisant la création  d’emplois. 

PROJETS DE TEXTES LEGISLATIFS ET  REGLEMENTAIRES 

Le Conseil des Ministres a délibéré sur les Affaires  suivantes : 

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DE LA  DETTE ET DES PARTICIPATIONS, CHARGE DE LA  LUTTE CONTRE LA VIE CHERE 

1.Projet de loi de règlement (PLR), gestion 2024. 

En 2024, l’économie mondiale a enregistré un  ralentissement lié à la persistance des conflits  géopolitiques, à la crise immobilière en Chine et au maintien, à des seuils élevés, des déficits publics dans  de nombreux pays de l’Organisation de Coopération et  de Développement Économiques (OCDE). Cette  situation a eu pour effet une baisse de la demande  mondiale et un recul des cours de l’or noir, dans un  contexte de reflux de l’inflation et ce, nonobstant des  taux d’intérêt relativement bas. 

L’activité économique nationale a connu une croissance  de 3,4 % en 2024 contre 2,4 % en 2023, grâce au  renforcement des performances des secteurs  secondaire (+10,7 %) et tertiaire (+2,4 %), croissance  largement soutenue par la mise en œuvre des projets  phares inscrits dans le Plan National de Développement  de la Transition (PNDT), notamment dans le domaine  des infrastructures. 

L’exécution de la loi de finances pour l’année 2024,  arrêtée en équilibre à 4 493 milliards de FCFA, laisse  apparaître : 

– un solde excédentaire des opérations budgétaires  de 539,8 milliards de FCFA ; 

– un solde déficitaire des opérations de trésorerie et  de financement de 264,3 milliards de FCFA ; 

– ainsi qu’un résultat positif de la comptabilité  générale établi à 166,1 milliards de FCFA. 

Prévues à 2 970,2 milliards de FCFA en 2024, les  recettes budgétaires ont été exécutées à hauteur de 2  977,7 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 100,3 %. Ces réalisations sont principalement dues aux  recettes fiscales, dons, legs, fonds de concours,  cotisations sociales et autres recettes. 

Les dépenses du budget, quant à elles, ont été  exécutées pour 2 159,8 milliards de FCFA sur une  prévision de 2 588,9 milliards de FCFA, soit un taux  d’exécution de 83,4 %. 

En revanche, les charges financières de la dette,  exécutées à hauteur de 387,5 milliards de FCFA pour  une prévision de 388,4 milliards de FCFA dans la loi de  finances 2024, sont composées principalement des  intérêts sur emprunts extérieurs courants, correspondant  à un taux d’exécution de 99,8 %. 

S’agissant des dépenses d’investissement, elles ont été  exécutées à hauteur de 365,3 milliards de FCFA pour  une prévision de 599,9 milliards de FCFA, soit un niveau  de consommation de 60,9 %. De même, les ressources  propres, à concurrence de 270 milliards de FCFA, ont  enregistré un taux de réalisation de 58,4 %. 

Sur le plan de la trésorerie et du financement, les  ressources mobilisées ont atteint 1 311,4 milliards de  FCFA contre une prévision révisée de 1 523,3 milliards  de FCFA. Les principales composantes de ces charges  incluent les amortissements de la dette extérieure, les  prêts bancaires et divers autres engagements financiers. 

2.Projet de loi portant modification de certaines  dispositions de la loi organique relative aux lois de  finances et à l’exécution du budget

Le Ministre d’État a présenté au Conseil des Ministres,  qui l’a entériné, le projet de loi organique portant  modification de certaines dispositions de la loi organique  n°20/2014 du 21 mai 2015, modifiée par la loi organique  n°017/2020 du 17 juillet 2020 modifiant et complétant  certaines dispositions de loi organique 20/2014 relatives  aux lois de finances et à l’exécution du budget. 

Les modifications consacrées par la présente loi visent  principalement les conditions d’adoption des lois de  finances et le renforcement de l’encadrement des  opérations financières et des engagements financiers de  l’État, redéfinies dans les articles 2,3, 4,5,6,7,9,10,11, 12  et 13 nouveaux et modifiés. 

L’objectif visé par cette modification consiste à  consolider le fondement juridique aux fins d’arrimer les  lois de finances et l’exécution du budget à la nouvelle  Constitution de la République Gabonaise. 

3.Projet de loi de Finances (PLF) pour l’exercice  2026. 

Le présent projet de loi de finances (PLF) de l’année est  élaboré conformément aux dispositions combinées des  articles 94 et 96 de la Constitution, ainsi que de celles  des articles 17 et 18 de la Loi organique n°020/2014 du 21 mai 2015 relative aux lois de finances et à l’exécution  du budget.  

Ce projet de loi de finances 2026, traduction fidèle des  Très Hautes Orientations du Président de la République,  Chef de l’État, Chef du Gouvernement, en matière de  souveraineté économique, de réformes structurelles  ainsi que de renforcement de la gouvernance et de la  transparence de la gestion budgétaire, marque la  première étape fondatrice de la concrétisation du projet  de société présidentiel « Bâtissons l’Édifice Nouveau  pour un Essor vers la Félicité », en posant les bases  de la transformation économique reposant sur les six (6)  piliers suivants : 

1.Électricité, eau et réformes du secteur ; 

2.Entrepreneuriat et employabilité des jeunes ; 3. Logements, infrastructures de transport et  numériques ; 

4. Capital humain et justice sociale ; 

5.Économie et développement durable ; 

6. Gouvernance et institutions. 

L’innovation majeure de ce budget réside dans  l’adoption de la méthode du budget base zéro, qui  impose que chaque dépense soit justifiée et priorisée en  fonction de son impact attendu sur la transformation  économique et sociale, et non plus reconduite  tacitement. 

Cette approche confère au PLF 2026 un caractère non  seulement budgétaire, mais surtout stratégique et  structurant, au service d’un Gabon plus souverain, plus  transparent et résolument tourné vers l’avenir. 

I. LES PRINCIPALES HYPOTHÈSES 

Le projet de loi de finances 2026 repose sur des  hypothèses qui allient prudence et ambition tout en étant  réalistes, tenant compte des évolutions sectorielles et de  l’environnement international : 

Secteur pétrolier : une légère contraction de la  production estimée à -3 % (11,4 millions de tonnes  métriques), atténuée par une progression du prix du  baril de +5 % (65,1 USD). 

Secteur minier : une baisse conjoncturelle de la  production de manganèse de -3,3 % (8,85 millions  de tonnes), avec un prix de vente stabilisé autour de  168,2 USD la tonne. 

Secteur forestier : une reprise de la production de  bois débité, attendue en hausse de +3,2 % (1,5  million de m³), traduisant une dynamique de  redressement du secteur. 

Taux de change : une dépréciation modérée du  dollar américain projetée à 570,9 FCFA/USD (-2,6  %), reflétant l’ajustement des marchés de change. 

La construction des bureaux administratifs dans  un délai maximum de deux ans, pour moderniser  l’appareil étatique et réduire les charges locatives.

II.LES PRINCIPAUX RÉSULTATS 

La croissance. Sur la base de ces hypothèses, la  croissance économique est projetée à 7,9 % en  2026, tirée principalement par le dynamisme du  secteur hors pétrole (+9,2 %) et grâce au volume  inédit du budget d’investissement ainsi qu’à la mise  en œuvre des projets structurants, vecteurs de  modernisation de l’économie. 

Les recettes brutes de l’État en 2026 se chiffrent  à un montant exceptionnel de 4 327,2 milliards de  FCFA, composées de : 

recettes pétrolières : 1 525,0 milliards de FCFA  ; 

recettes fiscales intérieures : 1 541,4 milliards  de FCFA ; 

recettes douanières : 707,3 milliards de FCFA ; revenus des participations dans le secteur  pétrolier : 75 milliards de FCFA ; 

revenus des participations hors pétrole : 58,7  milliards de FCFA ;  recettes des administrations sectorielles : 419,8  milliards de FCFA. 

Le montant des recettes nettes des prélèvements est  évalué à 3 664,1 milliards de FCFA en 2026.

Ce niveau de mobilisation est garanti par la mise en  œuvre d’actions ciblées : 

– la digitalisation et la modernisation de  l’administration fiscale ; 

– l’interdiction des exonérations fiscales ; 

– la rationalisation des subventions ; 

– le paiement exclusif des dividendes des  participations de l’État au Trésor public ; 

– le renforcement du contrôle ; 

– l’élargissement de l’assiette fiscale avec  l’instauration de la Contribution à l’amélioration du  cadre de vie ; 

– la révision des modalités d’application de la  Contribution Foncière Unique. 

Les dépenses de fonctionnement en 2026 sont  évaluées à 3 569,0 milliards de FCFA et se  répartissent comme suit : 

le service de la dette : 1 676,7 milliards de  FCFA, incluant 313,4 milliards de FCFA  d’arriérés de paiement (dont 24 milliards de  FCFA de dette moratoire), 391,3 milliards de  FCFA de charges financières de la dette et 972  milliards de FCFA d’amortissement en capital ; 

les dépenses de personnel : 959,7 milliards  de FCFA, reflétant la régularisation des  situations administratives évaluées à 40,9  milliards de FCFA. Toutefois, la maîtrise de  cette dépense exige de tenir compte du besoin 

réel de fonctionnement de l’administration  publique, notamment par la mise à la retraite  systématique des agents ayant atteint l’âge  requis et le remplacement numérique des  agents admis à faire valoir leurs droits à la  retraite ; 

les dépenses de biens et services : 412,3  milliards de FCFA, imputables au  fonctionnement de l’Administration et des  Institutions (+31,9 milliards de FCFA) et aux  dépenses d’utilité publique (+17,2 milliards de  FCFA) ; 

o les dépenses de transferts : 441,4 milliards  de FCFA, en appui notamment au paiement  des bourses scolaires et universitaires (+19,2  milliards de FCFA), à la subvention aux  collectivités locales (+3,3 milliards de FCFA),  au fonctionnement des universités et grandes  écoles (+3,7 milliards de FCFA) et à la  rationalisation de la subvention des prix des  produits pétroliers (12,2 milliards de FCFA) en  lien avec la libéralisation effective des prix ; 

o les autres dépenses : 78,9 milliards de FCFA,  correspondant à la prise en charge des rappels  de solde soit une hausse de 10,6 milliards de  FCFA et des condamnations pécuniaires en  hausse de 5,4 milliards de FCFA.

Le Conseil note que les dépenses de fonctionnement  absorbent presque la totalité des recettes attendues  (Recettes = 3 664,1 milliards de FCFA vs Dépenses = 3  569,0 milliards de FCFA), ne laissant qu’une marge  résiduelle de 95,1 milliards de FCFA. 

Les dépenses d’investissement en 2026 se  chiffrent à 3 321,5 milliards de FCFA, traduisant la  volonté de faire de l’investissement un levier central  et non plus une variable d’ajustement. Cet effort  témoigne de l’ambition de moderniser les  infrastructures et d’accompagner la transformation  structurelle de l’économie. 

L’équilibre budgétaire présente un budget arrêté  en ressources et en dépenses à 7 233,3 milliards de  FCFA pour l’année 2026, avec un besoin de  financement estimé à 3 213,3 milliards de FCFA.  Compte tenu de la nécessité de recourir aux  emprunts pour financer les investissements, seuls  les projets ayant fait l’objet d’une étude éprouvée et  disposant d’une ressource mobilisée devraient  démarrer, afin d’éviter les arrêts de travaux. 

La stratégie de financement de ce besoin repose  sur : 60 % en monnaie locale, par mobilisation  accrue du marché financier régional ;  40 % en devises étrangères, selon des  modalités à convenir avec les partenaires  internationaux, en veillant à préserver la  soutenabilité de la dette. 

– Les plafonds des dépenses d’investissement par  ministère sont arrêtés à 3 321,5 milliards de FCFA,  avec des projets de développement représentant 3  204,5 milliards de FCFA. 

Le PLF 2026 s’inscrit dans une logique de budget base  zéro, garantissant discipline et efficacité pour un objectif  de croissance du PIB de 7,9 % : 

– chaque dépense est justifiée par son impact attendu  ; 

– l’investissement devient le moteur principal du  développement ; 

– la mobilisation accrue des recettes renforce la  souveraineté budgétaire ; 

– et la stratégie de financement vise à préserver la  crédibilité de l’État tout en soutenant l’ambition de  transformation. 

MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MARINE  MARCHANDE ET DE LA LOGISTIQUE 

Projet de décret portant attributions et organisation  du Ministère des Transports, de la Marine  Marchande et de la Logistique. 

Le présent décret, pris en application des dispositions de  l’article 95 de la Constitution, met en place un  département Logistique au sein du Ministère des  Transports afin de répondre à la nécessité d’encadrer juridiquement les missions relatives à la gestion  logistique des services de l’État. 

Le décret susvisé comble un vide institutionnel en  matière de normalisation des fonctions logistiques par la création de la Direction Générale de la Logistique, qui  permettra à l’administration publique de se doter d’une  gouvernance logistique centralisée, professionnalisée et  efficiente, en phase avec les objectifs de modernisation  de l’État, d’efficacité de la dépense publique, de sécurité  d’approvisionnement et de performance globale du  secteur public. 

MINISTERE DE LA REFORME ET DES RELATIONS  AVEC LES INSTITUTIONS 

Projet de décret réglementant les missions à  l’étranger des membres du Gouvernement et des  responsables de l’Administration

Ce texte vise à encadrer strictement les déplacements  officiels à l’étranger, en définissant les catégories de  bénéficiaires, les conditions de voyage, ainsi que les  modalités de prise en charge budgétaire. L’objectif est  de rationaliser les dépenses publiques et de renforcer la  discipline administrative en matière de missions  extérieures. 

Projet de décret modifiant certaines dispositions du  décret n°0138/PR/MRRI du 18 mars 2025 fixant les  indemnités des membres de l’Autorité de Contrôle  des Élections et du Référendum.

Ce projet propose une actualisation du régime  indemnitaire des membres de l’Autorité de Contrôle des  Élections et du Référendum (ACER), afin de l’adapter  aux exigences de transparence, d’équité et d’efficacité  de l’institution chargée de la régulation électorale. 

Projet de décret portant organisation des cabinets  du Médiateur de la République et du Médiateur  adjoint. 

Ce texte définit la composition, les attributions et le  fonctionnement des cabinets du Médiateur et du  Médiateur adjoint, en vue d’assurer un appui  administratif et technique efficace à ces deux institutions  de médiation. 

Projet de décret fixant les modalités de prise en  charge par le budget de l’État du traitement alloué  au Médiateur de la République, au Médiateur  adjoint et aux personnels de leur cabinet. 

Ce projet précise les règles de rémunération et  d’entretien des charges afférentes au fonctionnement du  Médiateur et de son adjoint, dans une logique de  transparence budgétaire et de soutien institutionnel. 

Projet de décret portant délégation de signature du  Président de la République. 

Ce décret fixe le cadre juridique de la délégation de  signature du Chef de l’État, Chef du Gouvernement afin  de fluidifier l’action administrative et de garantir la  continuité de l’État dans le respect des principes  constitutionnels. 

Projet de décret définissant les modalités de prise  en charge par le budget de l’État des traitements  alloués aux titulaires de certaines fonctions des  services de la Présidence de la République et des  départements ministériels. 

Ce texte vise à harmoniser et à encadrer la  rémunération des titulaires de certaines fonctions  stratégiques, en garantissant une gestion budgétaire  transparente et conforme aux principes d’équité dans  l’administration publique. 

Projet de décret fixant les conditions d’attribution de  l’indemnité de fonction allouée pour l’exercice de  certains emplois militaires de l’État 

Le Ministre a soumis au Conseil, qui l’a approuvé, le  projet de décret définissant les conditions d’attribution de  l’indemnité de fonction réservée aux militaires exerçant  des emplois liés à la sécurisation des hautes  personnalités de la République. 

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA  COOPERATION CHARGE DE L’INTEGRATION ET DE  LA DIASPORA 

Projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de  mise en œuvre pour la fourniture de matériel dans  le cadre de la coopération sud-sud pour lutter contre  le changement climatique entre le Gouvernement  de la République Gabonaise et le Gouvernement de  la République Populaire de Chine. 

Le présent projet de loi, élaboré conformément aux  dispositions des articles 162 et 163 de la Constitution, a  été signé le 5 septembre 2024 à Beijing, en Chine. Cet  Accord constitue un instrument juridique de lutte contre  le changement climatique et permettra à notre pays de  renforcer ses capacités dans la préservation de  l’environnement ainsi que dans l’acquisition de  techniques modernes en matière environnementale. 

MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT, DE  L’ÉCOLOGIE ET DU CLIMAT 

MINISTÈRE DE LA MER, DE LA PÊCHE ET DE  L’ÉCONOMIE BLEUE 

Projet de décret portant attributions et organisation  du Ministère de la Mer, de la Pêche et de  l’Économie Bleue 

Projet de décret portant attributions et organisation  du Ministère de l’Environnement, de l’Écologie et du  Climat 

Ces projets de décret s’inscrivent dans le cadre de la  nouvelle dynamique visant la réorganisation des  départements ministériels.

À ce titre, ces départements ministériels sont chargés de  concevoir, de valoriser et de mettre en œuvre la  politique du Gouvernement dans leurs domaines  respectifs, comprennent : 

– le Cabinet du Ministre ; 

– l’Inspection Générale des Services ; 

– le Secrétariat Général ; 

– les Directions Générales ; 

– les établissements et organismes sous tutelle. 

MINISTERE DES MINES ET DES RESSOURCES  GEOLOGIQUES 

Projet de loi portant création de la Société Nationale  des Agrégats. 

Le présent de loi porte création de la Société Nationale  des Agrégats, service public personnalisé, dont la  mission est d’explorer, d’exploiter, d’extraire, de  transformer et de commercialiser les agrégats sur  l’ensemble du territoire national. Elle a également pour  objectif de promouvoir la transformation nationale et le  transport des agrégats par les entreprises gabonaises,  ainsi que d’approvisionner en priorité les projets  d’infrastructures publiques. 

Projet de décret approuvant les statuts de la Société  de Gestion de la Logistique et des Infrastructures  Minières du Gabon (SOGELIM).

Le Conseil a adopté les statuts de la Société de  Gestion de la Logistique et des Infrastructures  Minières du Gabon (SOGELIM), conférant à cette  structure publique les moyens juridiques et  organisationnels nécessaires pour atteindre avec  efficacité et durabilité les objectifs de performance qui  lui ont été assignés. 

Projet de décret portant interdiction de l’exportation  du manganèse brut extrait sur le territoire de la  République Gabonaise. 

Le présent projet de texte s’inscrit dans la mise en  œuvre de la décision du Président de la République,  prise lors du Conseil des Ministres du 30 mai 2025,  visant à interdire l’exportation du manganèse brut extrait  sur le territoire national. 

Cette interdiction, effective à compter du 1er janvier  2029, s’appliquera à tout opérateur minier, personne  morale titulaire d’un permis de recherche ou  d’exploitation de manganèse, ainsi qu’à toute entité  impliquée dans sa commercialisation et son exportation. 

Une période transitoire de trois (3) ans, s’étendant de  l’année 2025 au 31 décembre 2028, est prévue pour  permettre aux opérateurs miniers de réaliser ou de  moderniser des unités locales de traitement du  manganèse et de soumettre aux autorités compétentes  un plan de transformation industrielle. 

Projet de décret portant création, attributions et  organisation de la Commission interministérielle du  suivi des projets intégrés de transformation locale  des minerais. 

La Commission interministérielle de suivi des projets  intégrés de transformation locale des minerais est  placée sous l’autorité du Vice-Président du  Gouvernement. 

La création de cette Commission répond à la nécessité  de disposer d’un outil performant pour suivre les projets  en République Gabonaise. Les projets concernés  incluent notamment : la transformation locale des  minerais, la centrale hydroélectrique de Boué, le chemin  de fer Belinga–Boué–Mayumba et le port en eau  profonde de Mayumba. 

La mise en place de cette Commission constitue une  étape importante dans le développement du secteur  minéralier gabonais et contribuera à l’atteinte des  objectifs de sécurité et de souveraineté. 

MINISTERE DU LOGEMENT, DE L’HABITAT, DE  L’URBANISME ET DU CADASTRE

Projet de décret portant modification de l’article 5 du  décret n° 0301/PR/MHUC du 02 août 2024 portant  Déclaration d’Utilité Publique. 

Projet de décret portant Déclaration d’Utilité  Publique de la Zone Économique à Régime  Privilégié (ZERP) à MEYOKYE. 

Sur présentation du Ministre, le Conseil a adopté deux  (2) projets de décret portant déclaration d’utilité  publique, à savoir : 

– le projet de décret portant modification de l’article 5  du décret n° 0301/PR/MHUC du 2 août 2024, qui  fixe à vingt-quatre (24) mois, à compter de sa  publication, le délai de déguerpissement accordé  aux occupants réguliers, et prévoit le  déguerpissement immédiat de tout occupant sans  titre dès ladite publication. 

– le projet de décret portant Déclaration d’Utilité  Publique relative à l’occupation par l’État d’un site  de 18 912 hectares en vue de la mise en œuvre  d’un programme d’intégration économique de la  zone des Trois Frontières, par la création d’une  zone économique à régime privilégié (ZERP) à  Meyokye, ainsi qu’une zone à forte productivité.

MINISTERE DE LA PLANIFICATION ET DE LA  PROSPECTIVE. 

Projet de décret fixant les attributions du Ministre de  la Planification et de la Prospective. 

Sur présentation du Ministre, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant les attributions du  Ministre.  

Le Ministre de la Planification et de la Prospective est  chargé de concevoir, de coordonner, de mettre en  œuvre et d’évaluer la politique du Gouvernement en  matière de planification du développement économique,  social, territorial et environnemental, ainsi que de  prospective stratégique. 

À ce titre, l’organisation de ce Ministère comprend : – le Cabinet du Ministre ; 

– l’Inspection Générale des Services ;  

– le Secrétariat Général ; 

– les Directions Générales ; 

– les établissements et organismes sous tutelle. 

Par ailleurs, la Direction Générale de la Statistique, la  Direction Générale de la Prospective, la Direction  Générale de l’Aménagement du Territoire et le  Commissariat Général au Plan exercent des fonctions  tampons au sein du Ministère.

MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DU  RENFORCEMENT DES CAPACITES 

Projet de décret fixant les normes de présentation et  les circuits des visas et signatures des actes de  gestion de certains personnels civils de l’État. 

Le présent décret, pris conformément aux dispositions  de la loi n° 8/91 du 26 septembre 1991 portant statut  général des fonctionnaires, fixe les normes de  présentation et les circuits des visas et signatures des  actes de gestion de certains personnels civils de l’État. 

Cette réforme s’inscrit dans la perspective de renforcer  le cadre juridique relatif à la présentation et aux circuits  des visas et signatures des actes de gestion des  personnels civils de l’État. Le projet de décret apporte de  nombreuses améliorations, notamment sur la  formalisation de la présentation des actes, la  détermination des différents signataires et autorités  habilitées à les viser, ainsi que sur la désignation des  administrations compétentes pour enregistrer ces actes  de gestion. 

Ce décret revêt par ailleurs un intérêt particulier, en  raison de l’urgence de régulariser les situations  administratives des agents civils de l’État, impactées  pendant plusieurs années par le gel des recrutements et  des carrières.

Projet de loi portant modification de certaines  dispositions de la loi n° 01/2005 du 4 février 2005  portant statut général de la Fonction Publique

Pris en application des dispositions de l’article 99 de la  Constitution, les dispositions des articles 15, 19, 30 et  133 de la loi n° 01/2005 du 4 février 2005 portant statut  général de la Fonction Publique sont modifiées. 

Ces modifications visent à aligner ce texte sur les  dispositions pertinentes de la nouvelle Constitution. 

Projet de loi portant modification de certaines  dispositions de la loi n° 8/91 du 26 septembre 1991  portant statut général des fonctionnaires. 

Pris en application des dispositions de l’article 99 de la  Constitution, les articles 2, 22, 23, 25, 57, 134 et 145 de  la loi n° 8/91 sont modifiés afin de s’aligner sur les  dispositions pertinentes de la nouvelle loi fondamentale. 

Projet de loi portant modification de certaines  dispositions de la loi n° 3/88 du 31 juillet 1990 fixant  les conditions générales d’emploi des agents  contractuels de l’État. 

Pris en application de l’article 99 de la Constitution, le  projet de texte modifie les articles 1er, 7 et 53 (alinéa 3)  de la loi n° 3/88 du 31 juillet 1990 fixant les conditions  générales d’emploi des agents contractuels de l’État, afin de les aligner sur les évolutions institutionnelles  introduites par la nouvelle Constitution. 

EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE 

Le Conseil s’est réjoui des avancées dans la mise en  œuvre des mesures prises par le Président de la  République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, lors  des précédents Conseils des Ministres.  

À cet effet, il a pris bonne note de la transmission des  projets de loi relatifs à la création des cinq fonds  stratégiques, de la libération progressive du capital de la  Centrale d’Achat, ainsi que de l’identification de la zone  devant abriter les sièges des grandes entreprises,  conformément à la mesure imposant auxdites  entreprises de construire un siège social aux normes  fixées par l’État dans une zone attribuée, sous 18 mois. 

Ensuite, s’agissant de la mesure relative à la fin de la  gratuité et à la fusion des opérateurs de transport public  SOGATRA et TRANS’URB, le Conseil a noté la mise en  place d’une feuille de route visant à superviser les  études juridiques, techniques, financières et sociales, et  à proposer le schéma optimal de fusion. 

Dans ce cadre, plusieurs projets de textes sont en cours  de préparation afin de réformer en profondeur le secteur  des transports en commun. Des propositions de  dénomination, d’organigramme, de grille salariale et  d’identité visuelle (logos, slogans) ont également été  soumises. 

La stratégie repose sur : 

– l’instauration de tickets à usage unique et de cartes  d’abonnement modulées selon la situation sociale  des usagers ; 

– la réhabilitation du parc automobile et la formation  du personnel ; 

– une campagne nationale de communication et de  sensibilisation ; 

– la mise en place d’un système de paiement  électronique sécurisé (MEA PAY), garantissant  traçabilité, transparence et confort pour les usagers. 

– En ce qui concerne l’interdiction de l’importation du  poulet de chair à compter du 1er janvier 2027, le Conseil  a noté l’organisation d’un forum ayant permis de  dégager une feuille de route claire et de mettre en place  un plan de recensement des éleveurs et producteurs  d’aliments. 

Enfin, concernant l’interdiction de l’exportation du  manganèse brut à compter du 1er janvier 2029, le  Conseil se félicite de la prise d’un texte réglementaire  visant la formalisation de cette décision. À cela s’ajoute  la mise en place d’une Commission appelée à conduire  les consultations et les études relatives à la mise en  œuvre effective de cette mesure.

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DES FINANCES, DE LA  DETTE ET DES PARTICIPATIONS, CHARGÉ DE LA  LUTTE CONTRE LA VIE CHÈRE 

Le Conseil a pris bonne note des communications du  Ministre d’État relatives à l’activité de crédit dans les  secteurs bancaire et de la microfinance en  République Gabonaise. Il a souligné que ce secteur est  confronté à une menace croissante liée aux créances  douteuses et litigieuses, issues du non-remboursement  des crédits, susceptibles de compromettre la stabilité  financière à moyen terme. 

Dans cette perspective, il a annoncé la mise en œuvre  prochaine d’un ensemble de réformes destinées à  renforcer la solidité du système bancaire et de la  microfinance, et à prévenir les risques systémiques. 

En outre, il a souligné la nécessité de fixer certaines  conditions d’accès à la fonction de Directeur général  des banques, des établissements financiers et de  microfinance opérant sur le territoire de la  République Gabonaise. L’objectif est de réserver  l’exclusivité de cette fonction aux personnes de  nationalité gabonaise, sauf dérogation accordée par le  Comité National Économique et Financier (CNEF).

MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ET DE LA  COOPÉRATION, CHARGÉ DE L’INTÉGRATION ET DE  LA DIASPORA 

Le Conseil des Ministres a marqué son accord pour : 

– la demande d’agrément de Monsieur Mazen  KABBARA, en qualité d’Ambassadeur  Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République  Libanaise près la République Gabonaise, avec  résidence à Libreville ; 

– la demande d’ouverture d’un Consulat Honoraire de  la République Démocratique de Sao-Tomé-Et Principe à Port-Gentil, sous la responsabilité de  Monsieur Yves Benjamin ANTCHOUE ANGUILE,  de nationalité gabonaise, nommé en qualité de  Consul Honoraire ; 

– la nomination de Madame Fatou Aminata LO, en  qualité de Coordinatrice résidente des Activités  Opérationnelles de Développement du Système des  Nations Unies au Gabon. 

MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE ET  DE LA DECENTRALISATION 

Le Conseil a marqué son accord pour que notre pays  participe à la deuxième Conférence internationale de  l’Alliance mondiale pour la lutte contre le trafic de migrants, qui se tiendra à Bruxelles, en Belgique, le 10  décembre 2025. 

Cette Alliance a pour objectif d’évaluer les progrès  réalisés, de renforcer la coopération et d’intensifier les  efforts contre les réseaux de passeurs qui exploitent la  vie humaine à des fins financières. 

Sous la coordination de l’Union européenne, cette  rencontre réunira des responsables politiques et  gouvernementaux afin de lutter collectivement contre le  trafic de migrants. 

MINISTÈRE DE LA MER, DE LA PÊCHE ET DE  L’ÉCONOMIE BLEUE 

Sur présentation du Ministre, le Conseil a pris bonne  note des comptes rendus relatifs : 

À la Journée de réflexion et d’échanges sur la  pêche artisanale, qui s’est tenue le 14 juillet 2025  et a réuni l’ensemble des acteurs du secteur. Les  principaux défis identifiés sont le déficit de  formation, le coût élevé du matériel, les contraintes  réglementaires et la corruption, l’accès limité aux  zones de pêche ainsi que le dysfonctionnement du  marché du CAPAL. 

Cette journée a également souligné la nécessité  d’instaurer un cadre de concertation permanente afin de  faire de la pêche artisanale un levier de souveraineté  alimentaire, de création d’emplois et de croissance  bleue.

À l’organisation d’une Foire itinérante aux  poissons, à prix subventionné (1 000 FCFA le kg),  à Mouila et Lambaréné les 5 et 7 août 2025, dans le  cadre des 100 premiers jours d’actions prioritaires,  visant à lutter contre la vie chère, améliorer l’accès  aux produits halieutiques et renforcer la  souveraineté alimentaire. 

À la retraite sur l’élaboration de la Stratégie  nationale de développement des secteurs Mer,  Pêche et Économie Bleue, tenue les 12 et 13  juillet 2025 à la Baie des Tortues, et réunissant plus  de 60 participants, dont des experts de la FAO, pour  définir la stratégie nationale. 

Les projets phares incluent la construction de trois ports  à Libreville, Port-Gentil et Mayumba, la promotion de  l’aquaculture, l’acquisition d’un navire de recherche,  l’intégration de la surveillance dans le Centre de  surveillance des pêches et la création d’un comité  chargé des négociations internationales. 

À l’atelier stratégique sur les Obligations Bleues, tenu  les 16 et 17 juillet 2025 à Libreville, consacré à  l’alignement du projet des obligations bleues issues de  la conversion de 500 millions de dollars de dette  publique, en vue de financer la protection des  écosystèmes marins et de promouvoir une économie  bleue durable.

À l’atelier stratégique sur les Obligations  Bleues, qui s’est tenu les 16 et 17 juillet 2025 à  Libreville, et visait l’alignement des obligations bleus  financées generes par la conversion de 500 millions  de dollars de dette publique pour financer la  protection des écosystèmes marins et promouvoir  une économie bleue durable. 

L’atelier a réuni le Gouvernement, les administrations  centrales ainsi que des experts nationaux et  internationaux, afin de présenter le mécanisme, d’aligner  le projet sur la Stratégie nationale et de définir un cadre  stratégique sur 15 ans. 

Ce cadre opérationnel permettra de mobiliser des  financements innovants au service de la conservation  marine, du développement économique et de la  résilience climatique. 

MINISTÈRE DE LA PLANIFICATION ET DE LA  PROSPECTIVE 

Le Conseil a pris acte de la présentation du Ministre  portant sur : 

La cartographie nationale des projets de  développement, élaborée par le Ministère de la  Planification et de la Prospective avec l’appui de la  Banque mondiale, constituant une première depuis  1965. Le rapport recense 675 projets : 51,6 % en  cours, 24,7 % non démarrés, 18,2 % à l’arrêt, 3,1 %  achevés non livrés et 2,5 % non définis. 

La répartition par piliers montre une prédominance du  pilier 3 (logements, infrastructures et numérique) avec  43,4 % des projets, suivi du pilier 4 (capital humain et  justice sociale) avec 28,9 % et du pilier 6 (gouvernance  et institutions) avec 11,9 %.  

Territorialement, l’Estuaire concentre 30,7 % des projets,  accentuant le déséquilibre avec les provinces rurales  comme l’Ogooué-Lolo (4,3 %) ou l’Ogooué-Ivindo  (5,8 %). 

Le Conseil a salué les avancées réalisées : usage  d’outils numériques, mobilisation accrue des autorités  locales et volonté politique d’assurer transparence et  rigueur. Il a cependant relevé plusieurs défis : faible  diversification des financements, lenteur administrative,  déficit technique local et taux élevé de projets non  exécutés. 

Pour y remédier, le Conseil recommande : 

– l’élaboration d’un Plan National d’Investissement Territorial

– la création d’un Système intégré de Suivi Évaluation ;

– la mise en place d’une plateforme digitale de  gestion afin d’assurer un développement  harmonieux et équilibré des neuf provinces. 

la préparation du Budget d’Investissement 2026,  élaboré par le même Ministère avec l’appui de la  Banque mondiale. Ce budget s’articule autour de  sept piliers prioritaires : énergie et eau,  entrepreneuriat et employabilité des jeunes,  infrastructures et numérique, capital humain et  justice sociale, économie durable, gouvernance et  institutions, habitat et logement. 

Le montant total prévisionnel s’élève à 3 204,53  milliards FCFA, contre 677,72 milliards FCFA en 2025,  soit un écart de 714,14 milliards FCFA pour les projets  de développement et 117 milliards FCFA pour les  projets d’équipement. Parmi les allocations principales :  infrastructures routières (395,45 milliards FCFA), eau  (169,05 milliards FCFA), électrification (129 milliards  FCFA), numérique (62,62 milliards FCFA), capital  humain (531,82 milliards FCFA) et gouvernance (679,41  milliards FCFA). 

Le rapport souligne des risques liés à la faible capacité  d’absorption de l’économie et à l’exécution budgétaire,  nécessitant des mesures d’atténuation telles que la  mobilisation accrue des ressources et l’optimisation de  la chaîne d’investissement. L’objectif est de renforcer la transparence, d’équilibrer la répartition des  investissements et d’assurer un développement  harmonieux de toutes les provinces. 

EN CE QUI CONCERNE LES MISSIONS SEMINAIRES-CONFERENCES 

MINISTÈRE DE LA SANTÉ 

Le Conseil des Ministres a pris bonne note de la  participation du Ministre à la 78ᵉ Assemblée Mondiale de  la Santé (AMS), tenue à Genève, en Suisse, du 19 au  27 mai 2025. Plusieurs résolutions majeures y ont été  adoptées, portant notamment sur le financement  mondial de la santé, la santé des poumons et des reins,  les normes scientifiques, la réduction de la pollution de  l’air, la lutte contre les maladies rares touchant 300  millions de personnes et l’éradication du ver de Guinée. 

L’AMS a également lancé deux campagnes officielles :  la Journée mondiale de l’élimination du cancer du  col de l’utérus et la Journée mondiale de la  prématurité, tout en adoptant des résolutions sur la  santé numérique, le personnel de santé et les soins  infirmiers. 

En marge de l’événement, le Ministre a participé à des  rencontres de haut niveau, relançant le Partenariat  Gabon-Maroc, envoyant des agents en formation au Maroc dans les disciplines de l’Anatomie Pathologie et  de la Biologie Médicale, finalisant une convention de  formation avec la Fondation Mohamed VI et ouvrant  des institutions marocaines de formation au Gabon. Ces  actions visent à renforcer la coopération internationale et  à améliorer les capacités locales dans les métiers de la  santé. 

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET  DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE 

Le Conseil a approuvé l’organisation, les 11 et 12  septembre 2025 à Libreville, d’un atelier de  sensibilisation et de promotion de l’Assurance  Qualité (AQ) dans l’Enseignement Supérieur au  Gabon, en partenariat avec le CAMES, l’AUF et le  RAFANAQ. 

L’événement, réunissant 50 à 80 participants issus des  institutions d’enseignement supérieur et de recherche du  Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la  Recherche Scientifique (MESRS), d’organisations  étudiantes et de partenaires techniques, vise à : 

– Promouvoir une stratégie nationale d’Assurance Qualité ; 

– Préparer la création de l’ANAQ-SUP conformément  aux recommandations du CAMES et aux standards  internationaux ;

– Sensibiliser sur les politiques nationales et les  référentiels régionaux, partager les normes et  bonnes pratiques africaines, et identifier les défis  nationaux pour proposer un plan d’action adapté. 

Le financement est assuré par le MESRS via le Comité  Scientifique de l’Assurance Qualité. Les résultats  attendus comprennent l’adoption d’un plaidoyer pour  l’ANAQ-SUP et la structuration d’un Système de  Management de la Qualité au sein des institutions. 

MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE  L’INCLUSION 

Le Conseil a pris acte de la cérémonie officielle de  remise de certificats à 155 jeunes filles déscolarisées  (15 à 35 ans), qui a eu lieu à Libreville le 18 août 2025.  Ces bénéficiaires ont suivi, du 20 décembre 2024 au 30  mai 2025, des formations dans le cadre de la convention  signée le 9 septembre 2024 avec l’Association K’ELLE  POUR ELLE, visant l’inclusion sociale et  l’autonomisation des jeunes filles vulnérables. 

Les formations ont couvert plusieurs domaines :  pâtisserie (25), informatique (25), multimédia (25),  onglerie (10), make-up (10), coiffure (20), coupe et  couture (20), décoration et accessoires (20) et stages en  entreprise (20). Elles ont permis de développer des  compétences techniques et managériales, de favoriser l’auto-emploi et de valoriser les talents et passions des  participantes. 

La cérémonie de remise des certificats et des kits de  démarrage pour les meilleures bénéficiaires a eu lieu fin  juillet 2025, avec un coût de 37 250 000 FCFA et le  parrainage de Son Excellence Madame Zita OLIGUI  NGUEMA, Première Dame. Cette initiative constitue la  phase pilote d’un projet que le Département envisage  d’étendre à l’ensemble du territoire. 

MINISTÈRE DES TRAVAUX PUBLICS ET DE LA  CONSTRUCTION 

Le Ministre a présenté au Conseil, qui l’a entériné,  le Projet de construction d’une nouvelle Gare  Routière (GRV) au PK8. Ce projet routier de nouvelle  génération intégrera un hôtel, un centre commercial, un  showroom, des parkings, des quais, des logements de  fonction, un local technique, une zone logistique, un  entrepôt frigorifique, des halls d’attente, des déposes  minutes, des restaurants, des commerces et une station service, contribuant ainsi au développement de  l’environnement urbain. 

Suite à la signature de l’Accord-Cadre avec le  partenaire technique marocain YMMY FINANCE  HOLDING le 12 mars 2025, des correspondances  informatives ont été adressées aux ministères sectoriels 

concernés et à l’Ordre gabonais des architectes le 28  avril 2025. Le Ministre a obtenu l’accord du Conseil pour  poursuivre le plan d’actions avec le partenaire et mettre  en place un Comité de Pilotage Multisectoriel, afin  d’assurer le bon démarrage et la mise en œuvre du  projet, sous le Très Haut Patronage du Président de la  République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement. 

Enfin, le Conseil des Ministres a entériné́ plusieurs  mesures individuelles, dont les principales portent  sur les nominations suivantes : 

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE  

ETAT-MAJOR PARTICULIER 

MAISON MILITAIRE 

Chef d’Etat-Major Particulier du Président de la République, Chef de la Maison Militaire : Vice Amiral d’Escadre de la Marine Nationale AMEREIN  Pierre, confirmé. 

Conseillers Spéciaux, Chargés de Missions du  Président de la République : 

• Colonel de l’Armée de l’Air NZAMBA MBOUMBA  Serge Maurice, confirmé ; 

• Colonel de l’Armée de l’Air ONA NDONG Kevin  Cedrick, confirmé ; 

• Lieutenant-Colonel de l’Aviation Légère des Armées  IGOHO Fernand Georges, confirmé ; 

• Lieutenant-Colonel de la Gendarmerie Nationale  NDZALENDEVE Modeste ; 

Conseillers du Président de la République

• Commandant de Santé Militaire MOUNGONGA  Karin Barbara, confirmée ; 

• Commandant de l’Armée de l’Air BIBAYE  MOUNGUENGUI Ken Rosal, confirmé ; 

• Mme Jenny Rosemonde Grace TCHOUA,  confirmée ; 

Attachés de Cabinet à la Présidence de la  République : 

• Commandant de l’Armée de l’Air LEWAGA Rachel ; 

• Capitaine de Corvette de la Marine Nationale  RAKILO Parfait ; 

• Capitaine de la Garde Républicaine MBOU Etienne,  confirmé ; 

• Lieutenant de Vaisseau de la Marine Nationale  NDOMBI BOUSSAMBA Stéphanie ; 

• Capitaine de l’Armée de l’Air ETALI Yvette ;

• Capitaine de l’Armée de Terre DJOUMBI Noël Aimé  ; 

• Lieutenant de Vaisseau de la Marine Nationale  ZENGUE BOUCAH Pierre Cédric Marvin ; 

• Lieutenant de Vaisseau de la Marine Nationale  MENGUE MEGNE Antoinette, confirmée ; 

• Lieutenant de la Santé Militaire SAFOUS Romy  Samantha, confirmée. 

Chargés de Missions du Président de la  République : 

• Lieutenant de l’Armée de Terre MENGUE M’EFAME  Sonia Estelle, confirmée ; 

• Lieutenant de la Gendarmerie Nationale  ABESSOLO MINKO Olivier, confirmé ; 

• Adjudant-Chef Major de la Santé Militaire NGOLET  DOVANAH Yannick ; 

• Adjudant-Chef de l’Aviation Légère des Armées  ONANGA ANOTHO Wilfried, confirmé ; 

• Adjudant-Chef de l’Armée de Terre MAKITA LEKIBI  Pierre ; 

• Adjudant-Chef de la Gendarmerie Nationale AKA  M’OTILA Yorrick Russel, confirmé ; 

• Maitre Principal de la Marine Nationale AFOUARI  Bertille , confirmé ; 

• Brigadier-Chef des Forces de Police Nationale  OBESSA Fred , confirmé ; 

• Maitre Principal de la Marine Nationale RETIGA  RAGANIZOH Laurent, confirmé ; 

• Premier Maitre de la Marine Nationale REZILA  IMBIONGAULT Léonard ; 

• Adjudant de l’Armée de Terre BAMIYONG Zita  Glwadys ; 

• Adjudant de l’Armée de Terre TSOUMOU Daniel. 

CABINET DU SECRETAIRE GENERAL DU  GOUVERNEMENT 

– Aide de Camp : Brigadier-Chef-Major Feny Raïcko  Naïs LESSAMI. 

– Agents de Sécurité : 

• Maréchal de Logis-Chef -Major ANGOUNDOU  Jonathan ; 

• Caporal FOURY Andy Terry Harvey. 

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DE LA  DETTE ET DES PARTICIPATIONS, CHARGE DE LA  LUTTE CONTRE LA VIE CHERE 

SECRETARIAT GENERAL

DIRECTION GENERALE DU BUDGET ET DES  FINANCES PUBLIQUES 

Chargée d’Études : Mme Yessa Yohannie  KOMBILA KOGOU 

DIRECTION GENERALE DE LA CONCURRENCE, DE  LA CONSOMMATION ET DE LA REPRESSION DES  FRAUDES (DGCCRF) 

Directeur Général : Mme Élise Emmanuelle  NTSAME OBAME. 

MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE  L’INSTRUCTION CIVIQUE ET DE LA FORMATION  PROFESSIONNELLE 

CABINET DU MINISTRE D’ETAT 

Directeur de Cabinet : Samson de Paul ELLA  MBEANG 

Secrétaire Particulière : Irma Laure HOBOUYA Conseillers Technique du Ministre d’État :  Messieurs : 

BISSELO GNELE 

Augustin MADOUMA ; 

Marc EBE NDOUTOUME ; 

M ESSONGUE MAGANGA Steve Lionnel ;

André BITEGHE BI NZE ; 

Paul Geever BISSELO MASSALA ; 

George MONDJOT 

Mme : 

NYANGUI BIYOGHE Chimène ; 

Conseiller Juridique : SENLOKOU BIKEYE Yvonne  Mariette 

Conseiller en Communication : M. Jacques Fourier  MANGOUMBA MALOULOU  

Chargé d’Études :  

Lethycia MISSANDZOU MAYAYA 

Aloise NGUEMA NZET 

Junior Béranger MAKOTY 

Guy Arsene MADINGA KAMBILOL Guy Arsène  Laroche 

SECRETAIRE PARTICULIER DU DIRECTEUR DE  CABINET : M. Wilfried EYEGHE 

SECRETAIRES DE CABINET  

Davy Lionel IROUNGUY MOUCKANY; 

Amélie BIANG NTOUTOUME ; 

TSELE BOULOMBA Mardalie ; 

ONDO Teddy Feuleur

CHEF DU PROTOCOLE : M. Hilaire OBAME 

CHAUFFEUR PARTICULIER : MIHINDOU MIHINDOU  Iris Claude 

AIDE DE CAMP : Adjudant Freddy Rolland NZENGUE  FILS 

AGENTS DE SÉCURITÉ : 

Aymard Gatien Romaric MAYOGHO IKABANGA Yvon Garcia NZIKOU DIMBOMBY 

CHARGES DE MISSION 

OBIANG EDOU Jean Apôtre ; 

Jean Philippe NZIGOU ; 

IBOUANGA Brice Presley. 

MINISTERE DE LA REFORME ET DES RELATIONS  AVEC LES INSTITUTIONS 

CABINET DU MINISTRE 

Aide de Camp : Sergent-Chef MBAMA Arnaud ; – Agent de Sécurité : Brigadier NGUEMA Cédric Joey. 

ORGANISME SOUS-TUTELLE 

HAUTE – AUTORITE DE LA COMMUNICATION (HAC)  CABINET DU PRESIDENT

Directeur de Cabinet : M. Bruno PINDI, confirmé ; – Secrétaire Particulière du Président : Mme  Soulejka MBINA KONDI épouse NDONG  MEBIAME ; 

Secrétaire Particulière du Directeur de Cabinet :  Mme Inès Alda YOUBI, confirmée ;  

Conseiller en Communication : M. Jean Steeve  DOUMBENENY, confirmé ;  

Conseiller Juridique : Mme. Jeanne Marie MIMBI  MI ESSONE, confirmée ; 

Conseillers Technique :  

Mmes. 

• Irmine Marie Emilie DOUTSONA ; 

• Pauline MAVONGO ; 

• Chantal Victoire MYWANGA, confirmée ; 

MM.  

• Jean-Claude BISSAVETSI, confirmé ; 

• Narcisse EYI MENYE, confirmé ; 

Chargée d’Etudes : Mme. Emilienne Lisa KOUNGA  MOUSSAVOU épouse BESSAYI, confirmée ; – Chargée de Missions : Mme. Carmene Chandrika  MOUTSINGA MOMBO, confirmée ; 

Chauffeur Particulier du Ministre : M. Patrice  BIVEGUE BI ETOUA, confirmé. 

SERVICES RATTACHES 

SERVICE COURRIER 

Chef de Service Courrier : Mme. Nina Sylviane  Carmela LOUEMBET ;

Les Agents dont les noms suivent sont remis à la  disposition de leurs administrations d’origines 

Mmes : 

– Thérèse Perpétude BENDOME NGUEMA ; – Rêve Noéla LEBAKA MIPAKA ; 

MM.  

– Faustin LETADI ; 

– Martinien LETSIBI. 

CABINET DU CONSEILLER MEMBRE Janvier  NGUEMA MBOUMBA 

Attachée de Cabinet : Mme. Esther Amour  NGOTOGHE TELMADJE, en remplacement de M.  Maurice TSOUMBOU. 

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA  COOPERATION, CHARGE DE L’INTEGRATION ET DE  LA DIASPORA 

SECRETARIAT GENERAL 

SERVICES EXTERIEURS 

HAUT-COMMISSARIAT DU GABON AU ROYAUME UNI : 

– M. Rodolphe Estimé LEKOGO 

AMBASSADE DE LA RÉPUBLIQUE GABONAISE  PRÈS LA RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE  DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE.

Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire :  Mme Marie Rosine Mimi ITSANA. 

MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE ET  DE LA DECENTRALISATION 

PROVINCE DE L’OGOOUE-MARTIME 

Gouverneur : Mme. Françoise ASSENGONE OBAME ; 

DÉPARTEMENT DE LEKABI-LEWOLO 

Préfet : M. Lionel ONDY EBOUNOU ; 

DÉPARTEMENT DE BAYI-BRIKOLO 

Préfet : M. Gilbert NGOMBI. 

MINISTERE DU PETROLE ET DU GAZ 

CABINET DU MINISTRE 

Conseiller en Communication : Mme Marinette  ENGONGA . 

Chargé de Missions : M. Doubana Arnold  NGUEMA EDOU. 

Chauffeur Particulier du Ministre : M. Mac-gill  ALLOGO ALLOGO. 

MINISTERE DU TRAVAIL, DU PLEIN EMPLOI ET DU  DIALOGUE SOCIAL

ORGANISME SOUS-TUTELLE 

PÔLE NATIONAL DE PROMOTION DE L’EMPLOI  (PNPE) 

Directeur Général : Mme Nadia ASSOUMOU. 

MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS ET DE LA  CONSTRUCTION 

CABINET DU MINISTRE 

Aide de Camp : Adjudant-Chef NGUEMA OWONO  Eric Zolier ; 

Agent de Sécurité : Maréchal des Logis-Chef  MATOUMBA MOUGONDJI Ulrich . 

MINISTERE DE LA FEMME, DE LA FAMILLE ET DE  LA PROTECTION DE L’ENFANCE 

CABINET DU MINISTRE 

Directeur de Cabinet : M. Sosthène NGOKILA. – Conseiller Technique : Mme Yoëlla-Christy  OKENKALI. 

Secrétaire de Cabinet : Mme NKOUNASSI LOUMBANGOYE. 

Gabonactu.com

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