Archives nationales : Délocalisées, bientôt décemment relogées

Le Vice-Président du Gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, a annoncé lors d’une séance des questions orales au gouvernement, la démolition imminente du bâtiment abritant actuellement les services de la Direction générale des archives nationales, de la bibliothèque nationale et de la documentation gabonaise (DGABD) du Gabon. Une nouvelle infrastructure moderne et sécurisée sera érigée, sur instruction du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du gouvernement, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a déclaré le Vice-Président du gouvernement.

Alexandre Barro Chambrier a révélé aux députés de la transition que « le bâtiment actuel des Archives nationales sera rasé » pour lancer la construction d’un siège flambant neuf, conforme aux standards internationaux en matière de conservation et de sécurité documentaires.

Ce projet s’inscrit dans la dynamique de refondation de l’administration publique engagée par le Président de la République, déterminé à moderniser les institutions clés de la mémoire nationale. « Le nouveau siège sera moderne, sécurisé, adapté aux normes archivistiques internationales », a précisé le Vice-Président, soulignant la volonté d’ancrer cette réforme dans une vision durable et souveraine du patrimoine documentaire.

La démarche se veut stratégique, tant sur le plan fonctionnel que symbolique. La modernisation de la DGABD vise à répondre à plusieurs impératifs : offrir aux chercheurs et fonctionnaires un accès sécurisé et centralisé à des documents fiables, préserver les archives historiques face aux risques d’obsolescence, et revaloriser le rôle de cette institution dans la production et la gestion de la mémoire collective.

Le Gouvernement entend faire de ce futur siège un pôle d’excellence documentaire régional, reflet d’une administration plus efficiente, transparente et tournée vers l’avenir.

Créées en 1960, les Archives nationales du Gabon ont longtemps été logées dans un bâtiment devenu inadapté et vétuste. Cette annonce marque donc une rupture significative avec des décennies de délabrement institutionnel. Une page se tourne, pour mieux écrire l’avenir de la mémoire nationale.

M.-O. Mignonne et Nkili Akieme

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