Dans le cadre de la lutte contre la vie chère, le gouvernement gabonais a annoncé, lors du dernier Conseil des ministres, la suspension des droits et taxes à l’importation des produits alimentaires de première nécessité. Cette mesure, valable pour une durée de six mois, s’applique spécifiquement dans les communes de Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum.
La mesure est destinée aux opérateurs économiques titulaires de l’Agrément vie chère, un dispositif mis en place pour garantir que les bénéfices de la politique tarifaire atteignent réellement les consommateurs.
L’objectif est d’alléger les charges sur les produits les plus consommés par les ménages gabonais, dans un contexte économique encore marqué par les effets de l’inflation et de la hausse des prix à l’échelle mondiale.

Cette décision gouvernementale ne s’arrête pas aux denrées alimentaires. Dans un souci de favoriser l’accès à un logement décent, la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a également été suspendue sur les activités de production et de vente de certains matériaux de construction. Une mesure qui vise à baisser les coûts liés aux chantiers et à stimuler les projets immobiliers accessibles aux foyers modestes.
En agissant ainsi, les autorités entendent apporter des réponses concrètes aux préoccupations des populations. Ces allègements fiscaux temporaires pourraient non seulement contribuer à stabiliser les prix sur les marchés, mais également encourager l’investissement dans les secteurs clés de la consommation et du logement.
Alph’-Whilem Eslie et Christina Thélin Ondo
