Les porte-paroles de l’UDIS durant leur déclaration conjointe le 19 juin à Libreville © Gabonactu.com
L’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS),a, dans une déclaration puante, véhément dénoncé, le parjure ignoble commis par les magistrats gabonais dans l’Affaire Hervé Patrick Opiangah (HPO) dont les chefs d’accusation portent sur le « viol sur mineur et inceste ».
« Cette procédure, viciée de bout en bout, repose sur le parjure, le faux en écriture, l’illégalité et la préméditation », a fustigé Edmond Dominique Epoma Ngadi, porte-parole de l’UDIS.
L’UDIS fustige du fait que le Procureur de la République, près le tribunal de première instance de Libreville, Bruno Obiang Mve, avait déclaré le 13 décembre 2024 que le mis en cause était poursuivi suite à une plainte déposée le 14 novembre 2024. Pour le parti d’HPO, « ce qui est faux car, vérification faite, constat d’huissier faisant foi, la plainte a été déposée le 25 novembre 2024, date précisée dans l’arrêt de la Chambre d’Accusation » du 08 mai 2025 .

Le second parjure, cette fois-ci, viendra, selon Epoma Ngadi, du « Procureur Général près la Cour d’Appel de Libreville, Eddy Minang, qui affirme l’existence d’une plainte déposée le 19 novembre 2024. Là aussi, vérification faite, constat d’huissier faisant foi, aucune plainte n’a été enregistrée au Parquet ».
La plainte a été déposée le 25 novembre 2024, par dame Lucie Biloghe, mère de la supposée victime Elizabeth Mengue Opiangah. Entendue sur les faits, celle-ci avait « opposé un démenti de n’avoir jamais été violée, ou faire l’objet d’inceste ni dans son enfance ni maintenant ».
L’UDIS déplore que la chambre d’accusation qui devait ordonner le non-lieu, ait maintenu les poursuites dans cette affaire qui pue une conspiration politique. Les conseils d’Hervé Patrick Opiangah en cavale depuis nombre 2024 disent se pourvoir maintenant en cassation. Ils espèrent que cette haute juridiction saura dire le droit pour réhabiliter l’honneur et la dignité de l’ancien Ministre des Mines du Président Brice Clotaire Oligui Nguema, tombé en disgrâce.
Camille Boussoughou
