Le lancement de la 2ème édition du Festival Cinéma et Liberté s’est fait par le biais d’une conférence ce mardi, à la Baie des Rois, sur le Boulevard du bord de mer de Libreville. Prévu du 22 au 29 juin 2025, l’événement s’annonce plus dense, avec pour thème de l’édition 2025, « Cinéma et bonne gouvernance en Afrique ». Ateliers, projections et débats rythmeront cette semaine cinématographique, soutenue par l’Institut français du Gabon (IFG) et l’Institut gabonais du son et de l’image (IGIS) et pensée comme un acte citoyen.
Parmi les innovations de la présente édition, un concours de courts-métrages, un concours d’art oratoire à l’Université Omar Bongo (UOB) ; ainsi que plusieurs projections sur le campus.
Neuf (09) master class sont également prévues, de la direction photo au maquillage cinéma, en passant par l’écriture de séries, la production documentaire ou encore les liens entre création et intelligence culturelle. Des noms comme Samantha Biffot, Sedrygue Soungani ou encore Maud Martin prendront la parole.
Côté projections, la sélection mettra en avant des films africains majeurs : ‘’Lumumba’’ de Raoul Peck, ‘’Capitaine Thomas Sankara, Une révolution africaine’’, ‘’La femme du fossoyeur’’ (Étalon d’or 2021) ; mais aussi des productions gabonaises comme ‘’Le Grand Blanc de Lambaréné’’, ‘’Le Singe fou’’, ou encore ‘’La pierre de Mbigou’’. Toutes les séances seront gratuites, chaque soir à 18h30 à la Baie des Rois.
Enfin, une soirée hommage est prévue pour célébrer les figures majeures du cinéma gabonais, pour rappeler à la mémoire collective que le pays a déjà offert de grands noms à l’histoire du 7e art africain.
L’an dernier, la première édition avait su séduire. Chaque projection avait fait salle comble ou presque. Cette année encore, le festival espère rassembler largement, en misant sur une programmation exigeante et populaire à la fois. Libreville s’apprête à vivre une nouvelle semaine de cinéma en plein air.
Organisé par Gabon Ciné Doc et Clybe Nambané Production, le festival veut installer dans le paysage culturel gabonais un rendez-vous régulier autour du 7e art. Éducation à l’image, défense des droits humains, liberté d’expression : autant d’enjeux que le festival entend porter à travers une programmation engagée et des échanges de haut niveau.
M.-O. Mignonne et Luan Martinez
