Dans une communication officielle, l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) et l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) annoncent le départ, ce 10 juin, d’une deuxième cohorte de 116 étudiants gabonais vers l’Ethiopian Aviation Academy à Addis-Abeba, en Ethiopie. Les bénéficiaires sont invités à se rapprocher de l’ANBG pour finaliser les modalités de leur départ, a-t-on appris.
Cette formation qui rentre dans le cadre du programme « Bourse ANAC », vise à former des professionnels gabonais dans les métiers de l’aviation. Les étudiants, sélectionnés sur des critères rigoureux, bénéficieront d’une formation de haut niveau à l’Ethiopian Aviation Academy, reconnue pour son excellence en Afrique.

Ces programmes sont dispensés par des professionnels expérimentés, combinant théorie et pratique pour répondre aux normes internationales de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et de l’Association internationale du transport aérien (IATA).

Ce programme, entièrement financé par l’État gabonais, avec le soutien appuyé du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguéma, illustre la volonté des autorités de renforcer les compétences locales dans le secteur aéronautique.
Cette initiative s’inscrit dans la continuité de la première vague de 116 étudiants gabonais partis en novembre 2024 pour la même académie, soulignant l’importance de ce partenariat entre le Gabon et l’Éthiopie pour le développement du capital humain dans l’aviation civile.
L’Académie d’Aviation Éthiopienne, désormais renommée Université d’Aviation Éthiopienne, s’est imposée comme un pilier majeur de la formation aéronautique en Afrique. Établie il y a plus de 65 ans, cette institution a récemment franchi une étape significative en obtenant le statut universitaire, renforçant ainsi son engagement envers l’excellence académique et professionnelle dans le secteur de l’aviation.
Alph’-Whilem Eslie et Nkili Akieme

la formation vers l’Ethiopian Aviation Academy à Addis-Abeba, en Ethiopie est un trempli pour booster notre jeune industrie aerienne. Mais l’Etat doit envisager la relocalisation ou demander d’ouvrir une ecole de la meme specialité tout en gardant le cooperation avec le centre de formation de l’Ethiopie. Ceci reconfigurera notre position stratgique dans la CEMAC.