Durant la période de 2025 à 2029, le Gabon a prévu dégager un budget de 2 069,7 milliards de FCFA pour moderniser son armée qui accuse de très nombreuses faiblesses, a déclaré la ministre de la Défense nationale, le général Brigitte Onkanowa lors de la présentation du projet de loi de programmation militaire au Senat.
La grosse enveloppe permettra d’élaborer une politique nationale de défense qui fournira une stratégie claire pour guider les actions militaires. Ensuite, un concept d’emploi des forces sera développé, permettant de définir un cadre général pour l’utilisation des forces armées en tenant compte des enjeux contemporains.
De plus, il sera crucial d’identifier et d’évaluer les besoins en équipements nécessaires pour assurer une défense efficace.

Par ailleurs, la programmation inclura la détermination des infrastructures essentielles, telles que les bases et les casernes, pour soutenir les forces armées.
Enfin, un accent particulier sera mis sur le renforcement des effectifs, avec l’objectif d’accroître le nombre de personnel militaire dans toutes les composantes des forces de défense.
Devant les sénateurs, Brigitte Onkanowa a dressé un constat alarmant de l’état actuel de l’armée gabonaise. Elle a souligné des insuffisances notables, telles qu’une répartition déséquilibrée des forces dans les zones stratégiques et un suremploi des ressources humaines, limitant la marge de manœuvre face aux imprévus.

La réforme, consigné dans le projet de loi de programmation budgétaire adopté par le Conseil des ministres le 13 février 2025. Elle vise à doter les forces de défense des moyens nécessaires pour faire face aux défis sécuritaires contemporains à travers des investissements majeurs en équipements, infrastructures et ressources humaines.
Libreville rêve de disposer d’une armée prête à défendre son territoire à tout moment.
Les sénateurs, tout en saluant cette initiative, ont exprimé des préoccupations légitimes. Armelle Yembi-Yembi, sénatrice de la transition, a interrogé la Ministre sur la volonté réelle derrière cette loi, après plus de 60 ans d’indépendance. De son côté, Ghislain Malanda a questionné la disparité de traitement entre les différents composants de la défense et de la sécurité.
Marie Dorothée & Tryphène Lembah

Electricité d’abord. Les dépenses inutiles après