Billet d’avion : Afrijet / FlyGabon boude la hausse de la taxe « WZ » et ne l’appliquera pas de sitôt

Bonne nouvelle pour les voyageurs et touristes, la compagnie Afrijet/FlyGabon a décidé, dans une communication officielle, de suspendre provisoirement, pour la période estivale (juin – septembre), la mise en œuvre de la hausse de la taxe dite ‘’WZ’’ sur les billets d’avion. Cette suspension, précise la compagnie aérienne, n’est applicable que sur les billets qu’elle commercialise directement dans ses points de vente. Entre-temps, Afrijet/FlyGabon lance un appel à la concertation de l’ensemble des acteurs, partenaires et parties prenantes du transport aérien, afin de réviser à la baisse les taxes passagers en République gabonaise.  

Afrijet/FlyGabon, regrette alors que l’application de cette décision d’augmenter de 133% la taxe de sûreté, dite ‘’WZ’’, aurait pour conséquence de propulser la part des taxes passagers dans la composition du prix des billets à des niveaux inédits et insoutenables au Gabon.

Afrijet/FlyGabon déplore dans le même temps que cette augmentation, ait été décidée le 30 avril dernier, sans concertation avec les opérateurs économiques du secteur aérien et sans étude d’impact sur le trafic et la mobilité des populations sur le territoire national.

En considération de ces constatations,sa mise en œuvre au 1er juin 2025, telle que recommandée appelait « un préavis très court au regard des modifications à effectuer sur les plates informatiques de réservation », souligne la compagnie aérienne qui appelle donc fort logiquement à sa suspension, le temps de la discussion sollicitée.

Afrijet/FlyGabon fait aussi observer, pour le regretter une fois encore, que cette nouvelle taxe intervient seulement 12 mois après la création d’une taxe de sécurité, dite ‘’N7’’, au profit de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), visant principalement le trafic domestique.

Et cette taxe ‘’N7’’ s’ajoute, pointe Afrijet/FlyGabon, aux multiples autres taxes aéroportuaires, dont la taxe GSEZ, dite ‘’R4’’, validée par la loi des finances rectificative en décembre 2022, pour notamment construire une aérogare à Libreville, « construction qui n’a pas réellement débutée, 2 ans et demi plus tard », aussi paradoxale que cela puisse paraître.

Pour Afrijet/FlyGabon, cette inflation des taxes interroge dans un contexte où l’Etat a réalisé des efforts sans précédent en matière de subvention, tant au bénéfice des aéroports qu’aux agences publiques.

Alph’-Whilem Eslie

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