Des dizaines des infirmières et infirmiers venus de tous les hôpitaux du Gabon, ont, célébré samedi 17 mai 2025 à l’amphithéâtre du Groupe EM Gabon -Université à Libreville, la journée internationale de l’infirmier, à travers des ateliers et autres communications scientifiques, avec pour objectif à terme, l’amélioration de la qualité des soins et la sécurité des patients.
La journée célébrée sous la principale thématique : « nos infirmières, notre avenir, prendre soin des infirmières renforces l’économie », a, mis en lumière des difficultés auxquelles sont confrontées les infirmiers. Les différents intervenants ont mis en évidence, une main d’œuvre vieillissante, des infirmiers qui manquent d’éthique et de professionnalisme et de charges de travail ne sont pas en reste.
Le service de santé militaire a fait une simulation pour sauver une accidentée de la route par des infirmiers urgentistes © Gabonactu.com
« Cette journée nous donne l’occasion d’affronter nos réalités, de reconnaitre nos manquements qui freinent l’épanouissement de notre profession et surtout réfléchir ensemble aux défis de demain », a indiqué le Dr en soins infirmiers, Cynthia Tigalekou, par ailleurs présidente du comité d’organisation de cette journée.
La journée d’apprentissage, de partage scientifique et de renforcement professionnel n’a pas manqué de montrer que les soins infirmiers ont un impact sur le développement économique et social, selon un certain nombre d’études qui ont été mis en évidence.
Des infirmiers expliquant au public comme l’infirmier travail au quotidien sur le corps de l’homme © Gabonactu.com
Pour le Pr Assoumou Ndong, « les soins infirmiers ont impact positif sur le développement économique, sur la situation sociale, mais cet impact est encore limité pour le cas du Gabon : le fait que les infirmiers sont encore très généralistes, il s’agit presque de 80% des infirmiers assistants ».
Les panélistes recommandent la mise en stage permanente des infirmiers dans les spécialités pour produire des offres de soins de qualité, une meilleure répartition à travers les territoires et une repolarisation des leurs rémunérations.
Camille Boussoughou
