A la suite d’une opération ‘’coup de poing’’, la Délégation provinciale de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) a récemment saisi et détruit 1,2 tonne de sachets d’eau ainsi que 500 kg de denrées alimentaires et de produits phytosanitaires jugés impropres à la consommation. Cette opération menée à Lambaréné (centre), témoigne de l’engagement constant de l’AGASA dans la protection de la santé publique.

Les services de l’AGASA ont d’abord intercepté 243 paquets de sachets d’eau, représentant un total de 1,2 tonne, dans une unité de production illicite. Cette saisie a été justifiée par le non-respect des normes d’hygiène essentielles à la production alimentaire. Dans le même temps, 500 Kgs de denrées alimentaires et de produits phytosanitaires ont été retirés du marché lors d’une opération ciblée auprès de deux opérateurs économiques
L’objectif de cette intervention est de prévenir les risques sanitaires tels que les infections et intoxications, de protéger l’environnement en éliminant les produits phytosanitaires non conformes et de renforcer la qualité ainsi que la confiance des consommateurs, en s’assurant de la conformité des produits locaux.
Face à une préoccupation essentielle pour la sécurité alimentaire, ces actions sont cruciales pour garantir des normes d’hygiène rigoureuses et informer le public des dangers liés aux produits non conformes.

L’AGASA, à travers ses brigades de terrain, continue de veiller rigoureusement à la sécurité des aliments, affirmant son rôle essentiel dans la prévention et la gestion des risques sanitaires. Ces actions renforcent non seulement la sécurité alimentaire dans la région du Moyen-Ogooué, mais contribuent également à un environnement plus sain pour tous.
Créée en 2011, l’AGASA a pour mission d’exécuter les politiques publiques en matière de sécurité sanitaire et phytosanitaire. Présente dans les neuf provinces du Gabon, cette structure s’engage à apporter des solutions concrètes aux problèmes liés à la consommation de denrées alimentaires impropres, protégeant ainsi les consommateurs des risques sanitaires.
Elliott Ana Merveille et Tryphène Lembah
