Le ministre de la Santé, Pr Adrien Mougougou, a effectué mardi, une visite inopinée sur les chantiers de d’extension et de modernisation de L’Institut national de formation d’actions sanitaires et sociales (INFASS) et du Laboratoire national de santé publique (LNSP), deux entités sous tutelle situés dans le périmètre du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Libreville. Une visite d’inspection qui vise à évaluer le niveau d’avancement des travaux en cours et à relancer les segments des projets en souffrance.
Le membre du gouvernement de la transition a d’entrée exprimé son mécontentement devant le constat et l’état des lieux qui s’offraient à ses yeux, notamment les lenteurs dans la progression du chantier de l’INFASS, rappelant les clauses du dernier avenant sur ce marché stipulant qu’il s’agissait de la dernière prolongation des travaux.
« C’est inadmissible. Nous ne pouvons pas laisser une école dans cet état », a déploré le ministre de la Santé qui a insisté sur l’urgence de finaliser les projets avant la fin de l’année en cours.
Au Laboratoire national de santé publique, Pr Adrien Mougougou a constaté une rareté d’ouvriers sur le chantier. « J’ai un devoir, tout faire pour que les projets aboutissent », affirmant par ailleurs que « ne pas utiliser les crédits et financements mobilisés serait une faute professionnelle ». Ici également, le ministre a rappelé les délais initialement prescrits, c’est-à-dire que le chantier du LNSP auraient dû être livrés il y a un an.
En considération de ses défaillances, le ministre a appelé les entreprises adjudicataires, principalement les entreprises locales, à un sursaut patriotique. Selon lui, chaque gabonais doit s’engager dans son domaine pour contribuer au développement du pays. « Chacun doit se dire que ce qu’il fait appartient au pays », a-t-il instruit, appelant à une mobilisation générale pour réussir le mandat confié au Chef de l’État.
Bon à savoir, réformé en 2010, l’INFASS (anciennement ENASS), se consacre à la formation initiale et continue dans plusieurs secteurs sanitaires et sociaux, tels que infirmier option polyvalent; accoucheur; technicien de génie sanitaire et hygiène publique;, d’éducation préscolaire, d’économie sociale et familiale, moniteur d’éducation spécialisée, etc.
Le Laboratoire national de santé publique (LNSP), quant à lui, fournit des données analytiques d’une exactitude et d’une fiabilité adéquates en un laps de temps acceptable et pour un coût convenable.
Alph’-Whilem Eslie et Frida Dodo
