Longtemps laissée à l’abandon, la voie secondaire de Bizango Rails PK 12, a enfin été réhabilitée. Les habitants peuvent désormais circuler en toute saison grâce à une chaussée entièrement bétonnée. Ces travaux, financés par le CTRI (Comité pour la transition et la restauration des institutions), ont été exécutés en moins d’un mois par l’entreprise adjudicataire sur près d’un kilomètre de linéaire.
Autrefois synonyme de bourbiers, cette route était un vrai cauchemar pour les populations établies dans les environs de cette rote essentielle qui longe la voie ferrée, accessible aussi bien par les PK 10- 11 et 12, ou encore par la décharge publique de Mindoubé.
Aujourd’hui, le quotidien a radicalement changé. « On ne marche plus avec les bagages à la tête, les taxis viennent nous déposer à domicile » et à toutes les heures de la journée, confie avec fierté une habitante soulagée.
Le chantier a été conduit sous la Coordination de Norbert Angoué Ghandour, un des responsables de la société adjudicataire. « Cette route a été réalisée sous l’impulsion du CTRI et de la vision du chef de l’État, qui voulait soulager les populations de Bizango et des environs », a-t-il fait savoir.
Malgré ce soulagement certain, les habitants restent sur leur faim. Si la route est désormais praticable, plusieurs appellent à l’installation de l’éclairage public. « Ce que nous demandons maintenant, c’est la lumière. Avec l’éclairage public, ça va pouvoir freiner tous ces petits délinquants-là », explique un habitant qui redoute de la recrudescence de l’insécurité et du banditisme nocturnes.
Les populations souhaitent également que la réhabilitation soit prolongée à d’autres axes, à l’intérieur du quartier. Si la première étape est réussie et applaudie, l’espoir ici réside en ce que cette initiative ne soit pas un simple coup d’éclat, mais un vrai départ vers un développement durable et équitable pour Bizango Rails, a-t-on perçu.
Alph’-Whilem Eslie et Christina Thélin Ondo
