Il faut 1000 milliards FCFA d’investissement pour mettre fin aux coupures d’Electricité et d’Eau dans le Grand Libreville

Le Ministre de l’Energie et des ressources hydrauliques, Dr Séraphin Akure-Davain,presidant les travaux de la réunion technique le 23 avril à Libreville  sur le Plan stratégique d’investissement 2025-2027 dans le secteur de l’Eau et de l’Energie © Gabonactu.com

Elaboré pour mettre fin à la crise énergétique et à la desserte en eau potable dans le Grand Libreville, le Plan stratégique d’investissement 2025-2027 dans le secteur de l’Eau et de l’Electricité devra coûter 1000 milliards FCFA, selon l’évaluation faite par les parties prenantes durant une réunion technique présidée le 23 avril 2025 à Libreville par le Ministre de l’Energie et des ressources hydrauliques, Dr Séraphin Akure-Davain.  

« Pour cette première année 2025, nous avons convenu de financer à hauteur de 300 milliards de FCFA, dont 131 milliards déjà annoncés pour l’eau et 170 milliards environ pour l’électricité, dont nous sommes aujourd’hui à la recherche de financement », a indiqué au terme de la réunion, Steve Saurel Legnongo, administrateur provisoire de la Société et d’eau du Gabon (SEEG).

Le programme sera financé par un financement interne ou en financement d’emprunts. Sa mise œuvre va commencer par des gros investissements qui nécessitent qu’il y ait dans l’immédiat un impact sur les populations, et donc dans les ménages.  

Une vue des participants © Gabonactu.com

« Nous avons maintenant à disposition de l’Energie, mais par contre, nous ne pouvons pas transporter correctement cette énergie. Donc, il nous faut investir sur l’ensemble du réseau électrique via les moyens de distribution dans l’ensemble du pays. C’est la même chose également pour l’eau, parce que de l’eau aussi, il faut investir d’abord sur les canalisations », a-t-il expliqué.

Il y a 310 mégawatts disponibles dans le Grand Libreville qui compte quatre grandes villes à savoir : Owendo, Ntoum, Akanda et Libreville. Pour le Directeur général de Gabon Power Compagny (GPC), Philippe Jr. Ossoucah, qui salue l’initiative du Ministère de l’Energie, « ce projet prioritaire doit être mené pour nous sortir de cette crise énergétique ».

« Nous souhaitons rappeler que la première phase de ce programme, qui ne devrait pas excéder six mois à partir de ce jour, consistera à répondre à la demande domestique des populations de Libreville, de port gentil et de celle de l’intérieur du pays », a indiqué M. Akure-Davain.

Outre les bailleurs de fonds ( la Banque mondiale et la BAD), d’autres parties prenantes à ce projet sont notamment,  la Société du Patrimoine, SETEG, l’ARSEE, les opérateurs privés tels que : Solen, Asonah Energie, Asokh Energy ; Louetsi Hydro ; Synohydro et Aggreko.

Camille Boussoughou

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