La mission d’observation internationale, ‘’Afrique Espérance’’, l’une des 48 missions d’observation de la présidentielle du 12 avril dernier s’est, dans une communication lundi, exprimé sa satisfaction pour la tenue d’une « élection inclusive, participative et transparente. Cette élection représente un fondement solide pour des institutions républicaines robustes, garantissant la stabilité sociopolitique et le développement harmonieux du Gabon », a-t-elle souligné.

Examinant le taux de participation (plus de 70%), les observateurs de l’ONG ‘’Afrique Espérance’’ estiment qu’il s’agit là d’un signe encourageant de l’engagement civique des gabonais. « Les bureaux de vote ont ouvert à l’heure, le matériel électoral était disponible et le secret du vote a été respecté. Une attention particulière a été portée à la participation des femmes et à l’inclusion des détenus disposant encore de leurs droits de citoyen dans le processus électoral », fait observer la mission d’observation qui salue des innovations marquantes.
« La tenue de l’élection présidentielle du 12 avril 2025 est un pas significatif vers la consolidation de la démocratie au Gabon. Les acteurs politiques sont appelés à préserver ces acquis et à œuvrer pour un cadre inclusif où chaque gabonais peut s’exprimer librement. La mission d’observation continuera de suivre l’évolution du processus électoral, en attendant la proclamation des résultats définitifs », a expliqué le Chef de la mission, Charles Oyunsi Balogun Abahi.
La mission d’observation de l’ONG ‘’Afrique Espérance’’ était composée de 13 experts électoraux internationaux issus de plusieurs pays africains et européens. Elle répondait à l’invitation du gouvernement gabonais. Les recommandations détaillées seront publiées dans un rapport final dans trois mois, mais quelques points clés émergent déjà.

‘’Afrique Espérance’’ préconise notamment la création d’une institution unique et consensuelle pour la gestion des élections futures ; la révision du Fichier électoral, c’est à dire l’audit et la transformation du fichier électoral en liste permanente et informatisée ; le renforcement de la fiabilité du processus électoral par la numérisation et l’audit technique des systèmes en place et le développement d’une stratégie nationale d’éducation civique pour sensibiliser les citoyens sur leurs droits et devoirs.
Féeodora Madiba et Frida Dodo
