Présidentielle 2025 au Gabon : l’ONU lance un appel pour la tenue d’une élection transparente, sincère et apaisée

Le Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale, Abdou Abarry, durant sa conférence de presse au siège de l’institution le 03 décembre à Libreville © Archives Gabonactu.com

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale et Chef de l’UNOCA, Abdou Abarry, a, dans un communiqué lancé un appel pour la tenue au Gabon ce 12 avril 2025, d’une élection présidentielle transparente, sincère et apaisée.  

« Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale et Chef de l’UNOCA, Abdou Abarry, réitère son appel pour un scrutin dont les résultats reflèteront le choix librement exprimé par les Gabonaises et les Gabonais au bout d’un processus crédible, inclusif, transparent et sincère », indique le communiqué.

Huit (08) candidats briguent le fauteuil présidentiel au Gabon. Le Président sortant de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema est considéré comme le favori par nombre d’observateurs. Il aura pour principal challenger, Alain Claude Bili By Nze, ancien Premier Ministre du régime d’Ali Bongo qu’il a renversé le 30 août 2023. C’est pour la première fois que le scrutin présidentiel se tiendra depuis 56 ans sans le nom de la famille. Le feu Président Omar Bongo avait passé 42 ans au pouvoir (1967-2009) et son fils Ali Bongo qui l’a succédé a régné pendant 14 ans (2009-2023).

Les précédentes élections présidentielles ont toujours connu des périodes postélectorales tumultueuses. La controverse récurrente naissait à la proclamation des résultats. Les candidats de l’opposition donnés souvent perdants par des instantes compétentes n’avaient jamais accepté ces résultats qu’ils jugeaient tronqués. Les conflits post-électoraux débouchaient parfois aux drames. Une situation ayant justifié le coup d’état perpétré par des militaires réunis au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI, au pouvoir).

Dans cette perspective, le diplomate onusien, « invite les acteurs concernés à privilégier le dialogue, la concertation et la recherche du consensus en cas d’éventuelles divergences ; ils sont ainsi encouragés à avoir recours aux voies pacifiques et aux institutions compétentes pour régler tout désaccord ou les différends qui pourrait survenir au cours du processus ».

Camille Boussoughou

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