On a frôlé les pics du taux d’audience mardi soir sur les chaînes de télévision du service public (GABON 1ère et GABON 24), lors du passage du Président sortant et candidat, Brice Clotaire Oligui Nguéma, à l’émission ‘’1 candidat – 1 Projet’’, dédiée aux huit (08) candidats à la présidentielle de ce 12 avril 2025, par de la HAC, la Haute autorité de la communication. Déclinant son projet de société et son offre de gouvernance pour le Gabon au cours du prochain septennat, s’il est porté à la magistrature suprême, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a indiqué qu’il serait sans pitié pour les ‘’fossoyeurs’’ des deniers publics et engagerait une véritable une véritable du dispositif législatif en vue de renforcer la lutte contre la lutte contre la corruption et l’enrichissement.
Le Président de la transition et candidat à sa propre succession, n’a pas faire mystère de l’hydre que constitue la corruption dans son pays, même en cette période de la transition, où de nombreux dirigeants ont tendance à confondre revenus personnels et deniers publics, souvent sans être inquiétés.
Le candidat Brice Clotaire Oligui Nguéma promet donc d’engager une véritable guerre contre tous ceux prennent des libertés avec les finances publiques, au cours des 7 prochaines années s’il est porté à la magistrature suprême au soir du 12 avril prochain par ses compatriotes.
« Quand je vais prendre le pouvoir de façon légale, et démocratique, tous ceux qui ont pris l’argent public, même si ce sont les membres du CTRI, ils vont rendre l’argent. « Pour lutter contre la corruption, nous devons revoir premièrement notre code pénal. Les lois doivent être dur pour tout le monde et c’est ça la 5ème république. Il faut avoir des lois fortes et il faut être dur », a-t-il martelé, promettant de renforcer l’arsenal juridique en matière de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.
Relativisant l’ampleur de la gangrène au cours de ces dix-neuf derniers mois, Brice Clotaire Oligui Nguéma, souligne néanmoins que « le Gabon n’est pas le seul pays qui fait face à la corruption. Mais je pense quand même que la corruption a nettement baissé depuis l’arrivée du Comité pour la transition et restauration des institutions », croit-il savoir.
La Président-candidat ne s’est pas non plus montré tendre avec la justice gabonaise qu’il accuse de laxisme, voire de complicité avec les personnes coupables ou soupçonnés de malversations et de gabegie. « Je ne suis pas content avec la justice », a-t-il déploré ; tout en se réjouissant d’avoir institué une « task force qui a pu récupérer certains fonds détournés », a-t-il fait savoir.
Après de l’enveloppe spéciale (de 7 milliards de Francs CFA) récemment octroyée à chaque province pour l’acquisitions des équipements et infrastructures socio-collectifs, au sujet de laquelle des plaintes, accusations et récriminations fusent de partout, Brice Clotaire Oligui Nguéma a annoncé la mise en place des audits et enquêtes au terme desquels les prévenus seront jugés et sévèrement sanctionnés s’ils sont reconnus coupables de malversations.
Entre autres solution préconisées par le candidat-président, pour renforcer les mécanismes de lutte contre toutes formes de détournement des biens de l’Etat, la digitalisation de l’administration publique pour tracer la gestion du patrimoine public (finances, biens meubles et immeubles) ; ainsi que les audits de suivi et évaluation de routine des projets et programmes de l’Etat.
Féeodora Madiba
