Longtemps attendus par des millions des auditeurs à travers l’Afrique, la Radio panafricaine, Africa Nº1 connait actuellement une cure de jouvence. Depuis 07 mois, le gouvernement gabonais de la Transition, à travers le Ministre de la Communication et des Mediaş, Laurence Ndong, a, lancé un vaste projet de rénovation et de modernisation de ce « Tam tam d’Afrique » qui a fait vibrer le monde entier dans les années 80 et 90, par ses alléchants programmes.
Les travaux financés intégralement par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI, au pouvoir), ont atteint leur vitesse de croisière. Sur le chantier, les travaux consistent à rénover complètement le bâtiment de 5 étages, tout en l’adaptant avec une nouvelle architecture répondant aux exigences technologiques du moment.
Sur le terrain, le responsable du projet de rénovation et de restauration Africa Nº1 Yvon Assoumou expliquant à la presse l’entendue des travaux déjà réalisés © Gabonactu.com
« Aujourd’hui nous attendons spécifiquement un bureau d’étude approprié qui est spécialisé dans les télécoms. C’est ce bureau d’étude qui va nous donner la marche à suivre en termes de matériaux à utiliser parce exemple dans les studios d’enregistrement dans les régies », a indiqué l’architecte de Nemesus Concept, Yvon Assoumou, un des deux coordonnateurs du projet. Il a annoncé que le projet sera livré en septembre 2025.
Sept (07) studios modernes, des salles de rédaction et plusieurs bureaux administratifs sont prévus dans cet immeuble qui devra également, indique-t-on, abrité une télévision panafricaine. Un rêve qui deviendra bientôt une réalité pour les employés.
Une vue de la maquette de la future Africa Nº1 © Gabonactu.com
« Nous attendons cela avec beaucoup d’espoir », a indiqué Jacques Nziengui Manguila, un des employés d’Africa Nº1. La radio qui a migré en numérique est désormais diffusée sur internet. Les studios ont été transférés momentanément au Stade l’Amitié Sino-Gabonaise d’Angondjé, dans le nord de Libreville à cause de la vétusté du bâtiment et de ses annexes qui étaient à l’abandon depuis plusieurs années, au grand bonheur des vandales.
Selon l’architecte en charge des travaux, « étant donné que le bâtiment était abondance, il a été désossé : ils ont tout cassé, c’est-à-dire qu’ils ont cassé tout ce qui est cadres, portes, ils ont arraché tout ce qui escaliers, ils ont enlevé tous les fils électriques, ils ont défoncé tous les plafonds, en fait le bâtiment a été rendu totalement vide et inhabitable ».
Camille Boussoughou
