Climat politique au Gabon : Oligui Nguéma indigné par la récente agression contre Bilie By Nzé

Par la voix de son porte-parole, Dr Max Olivier Obame Ndong, lors d’une conférence de presse ce jeudi au palais présidentiel, le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a fermement condamné les agressions (verbale et psychologique) contre l’ancien Premier Ministre Alain-Claude Bilie By Nzé. Agressions perpétrées les 11 et 12 février dernier à Oyem et Mitzic, dans la province du Woleu Ntem (nord du pays), par quelques personnes hostiles à la posture politique du dernier premier ministre d’Ali Bongo Ondimba, notamment ses critiques au vitriol contre le pouvoir en place.

« Je voudrais d’abord dire ici, sans équivoque, ni retenue, toute l’indignation du Président de la République face à l’agression et au comportement infame de certains compatriotes contre l’ancien premier ministre Alain-Claude Bilie By Nzé à Mitzic », a fustigé M. Obame Ndong,

En tournée politique dans le septentrion, le dernier Premier Ministre d’Ali Bongo dont le régime a été renversé le 30 août 2023 par les militaires réunis au sein du CTRI, a été malmené dans les villes suscitées où ces meetings et causeries ont été empêchés.

Certains partisans des tenants de l’actuelle transition et supporters du président Brice Clotaire Oligui Nguéma, estiment que  Bilie By Nze fût un extrémiste de l’ancien régime déchu et qu’il aurait fait trop du mal au peuple gabonais.

Tout en appelant à l’apaisement, Max Olivier Obame n’a pas manqué de ressasser le passé politique, les  »forfaitures » et de la gouvernance politique peu démocratique sous l’ancien Premier Ministre, Alain Claude Bilie By Nze  lors qu’il était aux affaires, a-t-il affirmé.

« Lorsque Alexandre Barro Chambrier est empêché de tenir un meeting était-ce un recul de la République. Quand le candidat Raymond Ndong Sima est empêché de tenir un meeting dans une ville du pays, était-ce un recul de la République ? Et qui était aux commandes du gouvernement à l’époque. Il faut qu’on fasse attention aux mots qu’on emploie et surtout, aux insinuations malveillantes », s’est-t-interrogé avec gravité.

Camille Boussoughou

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