Le Directoire restreint de l’UDIS durant sa déclaration le 13 février à Owendo (ville voisine de Libreville) au siège du parti © Gabonactu.com
Le Secrétaire permanent de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS), Lays Cynthia Amorissani, a, dans une déclaration solennelle tenue jeudi 13 février 2025, dénoncé avec véhémence la grossière bavure judicaire orchestrée contre le président de son parti, Hervé Patrick Opiangah, qui, soutien-t-elle, a été poursuivi par le parquet de Libreville, sans aucune plainte préalable introduite par la présumée plaignante au tribunal de première instance de Libreville.
« L’UDIS tient en sa possession, des preuves irréfutables que la plainte de Madame Lucie BILOGHE n’a été introduite qu’a postériori, c’est-à-dire le 25 novembre 2024, et non le 14 novembre 2024, comme le déclarait et l’affirmait le Procureur de la République. En gros, cette plainte du 25 novembre a été enregistrée pour justifier cette grossière et infâme bavure de la justice et avec elle, les forces de l’ordre intervenues dans cette affaire », a fustigé Mme Amorissani.
Pour l’UDIS, la raison d’être de cette supposée plainte tardive était pour couvrir et justifier « toute la traque, toute la violence, tous les actes répréhensibles d’abus de pouvoir commis les 20, 21, 22, 23, 24, 25 novembre 2024 » contre Hervé Patrick Opiangah aujourd’hui en cavale.
« Le Parquet de la République a agi du 20 au 25 novembre 2024, sans aucune plainte effectivement constituée, en toute illégalité, donc en parfaite iniquité », a-t-elle insisté avec déception.
Dans sa déclaration, la patronne administrative de l’UDIS n’a pas manqué de conclure que « l’Affaire HPO est donc un acharnement politique sans précédent, une perversion inédite de l’institution judiciaire, qui n’honore nullement notre pays ».
En conséquence, a déclaré Lays Cynthia Amorissani, « nous exigeons la prononciation d’un non-lieu sans délai dans cette parodie de justice qui n’a que trop durée car les faits et les actes qui entourent cette procédure sont d’une gravité inouïe ».
Camille Boussoughou
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