La situation est rocambolesque et inexplicable. Le vieux Guy Oscar Ngoua Mba, propriétaire de la parcelle relevant du TF no571, mitoyen à celui de la résidence du feu président Léon Mba à Libreville, a, décidément été floué sur un contrat de bail dûment consenti par les parties. Celui-ci a été violé unilatéralement par un certain Ghosn Bilal Mustapha, homme d’affaires libanais, qui foulerait même au pied la loi gabonaise en étendant la construction de bâtisse sur le domaine public.
« Selon les termes du contrat bail, il devrait ériger sur ma parcelle un R+2. Au rez de chaussée, il devait y avoir 4 boxes pour reloger mes locataires qui sont sortis. Mais il a construit une maison qui n’a rien n’a y voir avec la maison qui est sur le plan. Et cette maison empiète sur le domaine public. Le sous-bassement est collé au trottoir, la fausse est dans le magasin, la borne de la SEEG et le poteau électrique sont à l’intérieur de cette maison ; j’ai interpelé le locataire depuis les débuts des travaux, j’ai interpelé l’hôtel de ville pour arrêt des travaux, qu’on puisse régler tout ça par conciliation, mais en vain », a expliqué avec amertume M. Mba qui qui se considère comme une victime de la mauvaise foi de la part de son locataire.
Malgré les sommations du tribunal pour trouver une solution satisfaisante tous, sieur Mustapha dit ne rien à cirer. Aucun permis de construire, mais pourtant son arrogance, n’a jamais faiblit dans la poursuite de la mise en œuvre du projet dont il a délibérément viole les termes.
« Il ne respect même pas les autorités, je suis dans l’inquiétude, c’est le genre des personnes qui prennent les terrains aux gens, je dois être restauré dans ma dignité », a-t-il dit, appelant à l’intervention urgente des plus hautes autorités.
Au Gabon, ce conflit foncier n’est pas un cas isolé. Ils sont surtout légion dans le Grand Libreville, lequel regroupe les communes d’Owendo, d’Akanda, de Ntoum et de Libreville. Les mis en cause sont toujours les expatriés qui ont un puissant pouvoir économique. Ils usent souvent des subterfuges pour arracher les parcelles aux nationaux.