Tous les plastiques et autres synthétiques n’ont plus accès sur les tombes du cimetière municipal, situé derrière Gabon Télécom dans la commune de Port-Gentil. Dans un communiqué, le Délégué spécial en charge de la gestion de la commune de Port-Gentil, le général de corps d’armée, Pierre Rizogo Rousselot, a, fait savoir son mécontentement quant à l’utilisation massive des gerbes de fleurs artificielles qui « polluent l’environnement ».
« Il a été constaté depuis plusieurs années que le cimetière municipal situé derrière Gabon Télécom, est dans un état déplorable en raison des fleurs artificielles utilisées lors des inhumations et autres fêtes », s’est indigné le général Rizogo Rousselot.
Cela va en plus participer à la végétalisation progressive des sépultures, mais surtout à une meilleure gestion des déchets.
« Afin de lui donner un éclat particulier il est demandé aux usagers lors desdites cérémonies, de n’apporter que des fleurs naturelles », a-t-il précisé dans le communiqué.
La décision qui devra vraisemblablement susciter les grincements concerne pour l’heure uniquement le cimetière situé derrière Gabon Télécom. Elle compte s’étendre les tous prochains mois aux autres cimetières municipaux de la ville du sable.
« Un seul bouquet de fleurs naturelles contenant trois ou quatre fleurs, peut coûter jusqu’à 10 000 FCFA, et pour orner véritablement les tombes de nos parents défunts, il nous en faudrait une cinquantaine et plus qui sera à la merci des voleurs comme c’est le cas avec les fleurs artificielles qui sont volées après l’enterrement pour être revendues ››, dénonce Antoinette Bignoumba, une citoyenne.
Comme chaque année, ce vendredi 01 novembre 2024, le Gabon comme d’autres pays va célébrer la fête de la Toussaint. A cette occasion, les citoyens nettoient les tombes de leurs parents défunts devenus des saints.
Jean-Jacques Rovaria Djodji