Education et syndicalisme : Le SEREG sur les fonds baptismaux

La cérémonie de sortie et de lancement officiels du Syndicat des enseignants pour la réforme éducative au Gabon (SEREG) a eu lieu samedi, dans la salle de réunions de l’Immeuble ABC Mall, sis au quartier dit des ‘’charbonnages’’, dans le 1er arrondissement de Libreville. La benjamine des structures syndicales du monde de l’éducation nationale a d’entrée rendu hommage à l’action des pionniers de la lutte syndicale des années 90, notamment Martine Oulabou et Daniel Kombé Lékambo, partis hélas dans la force de l’âge, non sans faire avancer la cause pour l’amélioration des conditions d’études et de travail dans les écoles gabonaises.  

A l’occasion de cette cérémonie, le Secrétaire général du tout nouveau syndicat, Bérenger Mbadinga Moubamba, a soutenu avec force l’urgence de répondre aux défis structurels auxquels fait face le système éducatif gabonais depuis plus de deux décennies.

Il souligne dans cette perspective, l’insuffisance des infrastructures scolaires, notamment les effectifs pléthoriques dans salles de classes ; ainsi que les conditions de travail difficiles et l’inadéquation entre la formation et les besoins réels du marché du travail, caractéristiques des principaux qui minent le secteur éducatif national, a déploré le Secrétaire général du SEREG.

Pour autant, le SEREG remercie de bonne foi les autorités de la transition, notamment le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, pour tous les efforts entrepris ces derniers mois visant à améliorer substantiellement les conditions d’apprentissage et de travail à l’école.

Il lance néanmoins un plaidoyer en faveur du paiement des rappels de solde et la régularisation des situations administratives des enseignants en suspens.

Le Syndicat des enseignants pour la réforme éducative au Gabon, se fixe comme mission, la défense des droits des enseignants ; l’amélioration des méthodes et pratiques d’enseignement et l’élaboration des propositions censées garantir une éducation de qualité pour tous les élèves gabonais. 

« Nous voulons nous démarquer et être une force de propositions pour la bonne marche de l’école gabonaise », a fait savoir le leader du SEREG qui voudrait mettre un accent particulier sur la mise en œuvre des textes ratifiés et du cadre législatif pertinent en matière d’éducation nation nationale et de formation en république gabonaise.

Alph’-Whilem Eslie et Frida Dodo

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