Dans le cadre de la lutte contre les cancers féminins, la prison centrale de Port-gentil a abrité la cérémonie de lancement de la 11e édition de la campagne de lutte contre les cancers féminins dans la capitale économique. Le gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime, Paul Ngome Ayong, le préfet du département de Benjé, Eugénie Marie Caroline Kamara, le délégué spécial en charge de la gestion du département de Bendjé, Paul Mouketou, le délégué spécial en charge de la gestion de la commune de Port-Gentil, Pierre Rizogo Rousselot et le corps judiciaire ont marqué de leur présence ladite cérémonie. Cette initiative vise à permettre au personnel de la prison centrale et les détenues féminines, à prendre conscience de l’importance de la prévention pour lutter efficacement contre ces cancers.
« Au-delà de la prévention, le dépistage régulier est primordial. Je lance donc un appel à toutes les femmes et à toutes celles qui nous écoutent, à se faire dépister régulièrement. N’hésitez pas également à en parler à une sage-femme, un médecin ou à un gynécologue. Ensemble, nous pouvons vaincre cette maladie », espère Raïssa Goulengou Ngouessy-Johnson, Directrice régionale santé maritime.
Avec pour thème : « Transition vers un dépistage organisé des cancers », comme chaque année, la prison centrale de Port-Gentil (Le Château) met en place des stratégies d’information et de sensibilisation tout au long du mois d’octobre, pour marquer son indéfectible engagement et son implication à la campagne de prévention et de dépistage des cancers féminins.
Aux côtés de la fondation Ma Bannière, la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), les autorités locales rappellent que ces cancers touchent les femmes de tous âges à partir de la puberté, mais aussi que leur incidence croît à mesure que l’âge avance.
« Bien que certains facteurs de risque soient génétiques, de nombreux cancers peuvent être évités en adoptant un mode de vie sain : alimentation équilibrée, une activité physique régulière, l’arrêt du tabac et la limitation de la consommation d’alcool sont autant d’actions simples qui peuvent faire une grande différence », préconise DRS.
La mission de cette 11e édition Octobre Rose est de permettre à toutes les, couches sociales de bénéficier des soins de qualité.
« Chaque femme quelque soit son parcours, mérite d’accéder à des soins de qualité et d’être informée sur les moyens de prévention de ces maladies », a indiqué Paul Ngome Ayong.
Pour contrer cette affection, les femmes sont encouragées à se faire dépister régulièrement, grâce à des campagnes nationales. Ces opérations de prévention permettent de sauver des vies chaque année, puisqu’un cancer détecté tôt a près de 90% de chances d’être guéri en 5 ans.
Raïssa Goulengou Ngouessy-Johnson estime que « octobre Rose est un mois symbolique, mais notre combat doit se poursuivre tout au long de l’année. En agissant ensemble, nous pouvons faire de la prévention des cancers une priorité et offrir à toutes les femmes un avenir meilleur », a-t-il souhaité.
Jean-Jacques Rovaria Djodji