Le bureau national du Mouvement des réformateurs (MOREF) s’est réuni, ce samedi 4 mai, autour de son président, Alexandre Désiré Tapoyo, pour faire le bilan des activités menées au cours de sa première année d’existence. Les ‘’moréfistes’’ ont également procédé à une analyse et à une évaluation lucides de la gouvernance du pays en période de transition, ainsi que des conclusions du Dialogue national inclusif.
Satisfait des actions déployées sur le terrain, notamment celles relatives à l’implantation progressive du MOREF à travers les neuf (9) provinces du pays, Alexandre Désiré Tapoyo a appelé les principaux animateurs du parti « à se préparer sur tous les plans, en tout cas pour ceux et celles qui ont de l’ambition, pour les prochaines élections, qui vont commencer par le référendum à venir, puis les locales, les législatives et la présidentielle », a fermement signifié le président du MOREF.
Il s’est clairement dégagé de cette réunion au sommet du MOREF, la détermination de ses dirigeants à apporter leur contribution à la construction du « Gabon nouveau », souhaité par l’ensembles des forces vives de la nation. Un nouveau Gabon dont le destin commun sera orienté par l’attitude de tout un chacun durant cette transition que les moréfistes souhaitent la plus bienveillante possible.
Au demeurant, le directoire du MOREF requiert, ainsi qu’il l’avait déjà formulé dans sa contribution pour le Dialogue national qui vient de se tenir, la restauration de la première institution qu’est d’abord et avant tout notre mentalité.
Pour le président du MOREF, « la réforme de notre mentalité, ou le changement de notre mentalité ne doit plus être un vœu pieu clamé à tout vent. Ce changement peut se faire à court, moyen et long termes, sinon toutes les actions que nous souhaitons voir prospérer sont vouées à l’échec », a suggéré Alexandre Désiré Tapoyo.
Se voulant volontiers pédagogue, un brin spirituel, le bureau national du MOREF exhorte l’ensemble des composantes de la nation, pour avoir eu, tous à des degrés divers, « une part de responsabilité dans le Gabon d’avant, le Gabon que nous avons décrié », dit-il, à se repentir pour espérer l’absolution au terme de cette période de transition.
Alph’-Whilem Eslie