Travaux mal exécutés et non-respect des délais des livraisons, c’est le constat établi par le gouvernement gabonais réunit ce lundi autour du Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong à propos de l’état d’avancement de la Transgabonaise notamment sur le tronçon PK 24- 105.
Lorsque le gouvernement de l’époque avait lancé les travaux de ce tronçon en septembre 2020, la durée des travaux annoncée était de 18 mois, a rappelé le gouvernement de Ndong Sima.
« Seulement, quelques années après, le tronçon qui part du PK 24 au PK 40 connait des fortunes diverses. Travaux mal exécutés, non-respect des délais des livraisons entraînant ainsi des perturbations dans la circulation des biens et des personnes », se désole le gouvernement.
Financements
La rencontre autour du chef du gouvernement a regroupé les ministres de la Justice Paul-Marie Gondjout, de la Défense Nationale, le Général de division Brigitte Onkanowa, des Travaux Publics Flavien Nzengui Nzoundou et celui des Transports, le capitaine de Vaisseau Loïc Moudouma Ndinga ainsi que plusieurs hauts cadres des administrations concernés par les questions des infrastructures routières dans le pays.
Les participants à cette rencontre ont convenu que le ralentissement des travaux est du aux contraintes financières.
« Des solutions pour garantir une allocation adéquate des ressources financières nécessaires à la réalisation des travaux dans les délais impartis » ont été « explorées », précise le gouvernement dans son communiqué à l’issue de la rencontre.
Des réunions avec l’ensemble des parties (ministères du Budget, de l’Energie, des Transports, la société AFCONS, Median et la SAG) vont avoir lieu dans un avenir proche pour mieux regarder les contours de ce dossier, a annoncé le gouvernement.
Longue d’environ 828 km la Transgabonaise est une route nationale qui doit relier Libreville la capitale à Franceville dans le sud-est du pays. Le chantier est divisé en plusieurs étapes. La première est celle du PK 24 au PK 40.
Antoine Relaxe
Pourquoi ne pas investir à fond dans les routes au lieu des délirs de grandeur d’achat de compagnie pétrolière?
Les milliers de conseillers du Président lui ont-ils expliqué les investissement colossaux qu’engendre une telle affaire? Le Gabon en a-t-il les moyens? Ne mettons pas la charrue avant les boeufs ni dire oui à tout ce que le nouveau pouvoir veut entreprendre. De la critique constructive jaillit la lumière.