Les participants en plein atelier pour portant sur la réglementation de la profession de vétérinaires au Gabon © Gabonactu.com
Fonctionnant depuis des décennies dans l’informel, l’exercice de la profession de vétérinaire sera réglementé et encadré juridiquement au Gabon très prochainement, indique un atelier d’actualisation et de validation du cadre juridique, initié par le Ministère de l’agriculture.
Outre les techniciens du Ministère de l’agriculture, les participants à cette réflexion de 04 jours proviennent également d’autres départements sectoriels, notamment de la Santé, de l’Environnement et de l’Economie. Durant l’atelier, les techniciens ont passé en revue les différents visas des décrets qu’ils ont apporté des corrections, lesquels seront soumis prochainement en conseil des ministres pour adoption.
L’actualisation des différents textes permettra d’opérationnaliser l’Ordre des médecins vétérinaires, nécessaires pour un bon suivi des élevages et une optimisation du cheptel et de disposer d’un cadre juridique pour encadrer la délivrance du mandat sanitaire, instrument nécessaire pour assurer un maillage territorial efficace des services vétérinaires.
Il s’agira aussi de mieux maitriser l’ouverture des officines ainsi que l’importation, la détention, la délivrance, l’administration la prescription, la commercialisation et la préparation des médicaments et produits vétérinaires pour éviter tout usage non approprié et leur transmission de l’animal à l’homme.
La réflexion permettra de formaliser aussi le laboratoire vétérinaire et ses démembrements éventuels, qui ne dispose à ce jour d’aucun fondement juridique, malgré son importance dans l’animation des activités liées à la santé animale.
« Mes attentes sur les résultats des travaux sont nombreuses, tant les problématiques sur lesquels portent les différents projets de textes soumis à vos expertises sont d’une grande importance pour le développement du secteur agricole », a indiqué en ouvrant les travaux Rufin Okana, secrétaire général du Ministère de l’Agriculture.
Le Gabon compte à peine 70 vétérinaires. Le pays a besoin de 250 vétérinaires pour développer son secteur de l’élevage. D’où l’actualisation du dispositif juridique qui permettra de booster cette profession.
Sydney IVEMBI
Je pense qu’il faille d’abord booster l’élevage en elle même,le manque de développement du secteur avicole vient de l’importation à outrance de la viande sans protégé les producteurs locaux, l’autre difficulté c’est que c’est une seule société qui fournit tout ( poussins, aliment, produits vétérinaires) sans aucune possibilité de concurrence,
Voici pour ma part les sujets clés que le ministère doit attaquer de front ; parceque si on a de la concurrence,la qualité s’impose.