C’est un engagement solennel qu’a pris récemment à Port-Gentil le Mouvement populaire l’invasion des sans noms et sans voix du Gabon. Celui de défendre les causes des populations opprimées de la province de l’Ogooué-Maritime en particulier et celles du Gabon en général, désirant des nouveaux visages au sein des hautes sphères de la République.
« À l’heure ou les Gabonais réclament un Gabon pour tous, d’autres continuent de pratiquer un Gabon toujours pour les mêmes. Ce sont toujours les mêmes qui de jours comme de nuit s’agitent auprès du Président, pour positionner leurs enfants, leurs parents et leurs familles. N’y a-t-il plus d’autres gabonais d’autres familles, d’autres intelligences d’autres compétences ? », s’est interrogéé avec indignation Sidney Boussamba, leader dudit mouvement.
Au cours de leur déclaration, ces jeunes leaders de Port-Gentil fustigent les nombreuses nominations effectuées par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), dans lesquelles figurent des barons de l’ancien régime qui ont pillé sans réserve le Gabon.
« C’est tout pour eux, rien pour les autres malgré qu’ils aient tout eu, voitures, maisons, terrains, comptes bancaires et autres biens », a-t-il fustigé.
Compte tenu du changement de paradigme, de personnalités, du régime au sommet des hautes institutions de la chose publique, le mouvement populaire l’invasion des sans noms et sans voix du Gabon réclame au CTRI des nouvelles personnalités afin que les mêmes acteurs politiques du système déchu ne commettent plus l’irréparable.
Pour Sidney Boussamba, « Oui, il faut des nouveaux noms et des nouvelles voix, des nouvelles familles aux commandes de la chose publique. Tout est cyclique, et le changement de régime doit automatiquement entrainer le changement des personnes dans un Gabon pour tous ».
Dans leur déclaration ils ont annoncé se présenter aux prochaines élections générales de 2025, afin de ne plus être des faire-valoir.
« Il ne sera plus question qu’un sans voix et sans nom s’aligne ou soutienne ces personnes qui n’ont pas l’intention de passer le pouvoir aux autres, parce que croyant que le GABON est leur patrimoine. Mais qu’ils s’attendent à se le faire arracher, et la période électorale après la transition sera capitale pour eux », prévient la coalition des jeunes du Mpisnsvg.
Le mouvement populaire l’invasion des sans noms et sans voix du Gabon lancera dans les toutes prochaines semaines, une vaste campagne de sensibilisation et d’information à travers la province pour une prise de conscience des Gabonais et Gabonaises.
Vincent Ranozinault
Les observations décriraient bien le réel mais les menaces seraient à proscrire dans le contexte actuel. L’intelligence surpasserait souvent l’émotion et c’est là qu’il faudrait souvent faire montre de sagesse pour mieux observer ce qui pourrait bien se cacher derrière l’action silencieuse et parfois critiquable !
Instrumentaliser le peuple par simple ressenti pourrait être un facteur de déstabilisation consciente et entretenue du pays de suite d’une impatience témoignée et parfois à des fins politiciennes !
Rassembler un tout dans le même sac permettrait chirurgicalement de séparer le bon grain de l’ivraie !
Je vous invite au calme tout en continuant de signaler, effectivement, les manquements observés !