L’Agence mondial antidopage (AMA) a annoncé aux autorités gabonaises dans un courrier du 5 janvier dernier que la sanction de non-conformité au code mondial antidopage qui frappait le Gabon est levée.
« À la suite de la récente promulgation et entrée en vigueur de la Loi N° 018/2023 du 08/08/2023 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°013/2021 du 30 août 2021 portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’Organisation Nationale Antidopage du Gabon par le Comité National de Lutte et de Prévention du Dopage Gabonais, nous avons le plaisir de vous informer que sur recommandation du Comité de révision de la conformité (CRC) de l’AMA, le Comité exécutif de l’AMA a décidé que le Comité National de Lutte et de Prévention du Dopage Gabonais devrait être retiré de la liste des signataires non conformes avec effet immédiat », a écrit l’AMA) dans son courrier daté de Montréal au Canada.
« Nous nous réjouissons de continuer à travailler avec vous pour protéger le sport propre, et vous prions d’agréer, Docteur, l’expression de nos sentiments distingués », conclu l’AMA.
Pour rappel, le Comité exécutif de l’AMA avait déclaré le Comité National de Lutte et de Prévention du Dopage Gabonais non conforme au Code mondial antidopage le 11 avril 2023.
« C’est ici l’occasion de rappeler que le drapeau du Gabon et notre hymne national pourront à nouveau être hissés et exécutés lors des compétitions sportives internationales, ce qui constitue une très bonne nouvelle pour le sport gabonais », a exulté le ministère de la culture, de la jeunesse, des sports et des arts dans un message adressé à la communauté sportive.
« Tout ceci est à mettre à l’actif de Monsieur (…) le docteur André Jacques Augand qui s’est battu avec acharnement pour l’aboutissement heureux de ce dossier hautement sensible », poursuit le message.
Le Comité National de Lutte et de Prévention du Dopage Gabonais est dirigé par le Dr Jean-Jacques Nzoghe. C’est à lui que l’AMA a adressé son courrier du 5 janvier 2024. A noter que le Gabon n’est pas inscrit sur la liste noire des pays où le dopage est une pratique courante. Le pays a été sanctionné à cause de la faiblesse, à l’époque, de son dispositif juridique.
Carl Nsitou