Le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Port-Gentil, Pierre Aperano Essongue a ouvert lundi une enquête afin de déterminer les causes réelles du décès du jeune gabonais Lionel Rokewa retrouvé mort abandonné proche d’une morgue quelques heures après son interpellation et sa bastonnade par des éléments de force de l’ordre pour violation de couvre-feu.
« Les circonstances exactes du décès n’étant pas encore connues, une enquête a été ouverte par le Parquet de Port-Gentil aux fins de déterminer les réelles causes conformément aux dispositions légales », a précisé M. Aperano Essongue.
« Le parquet de Port-Gentil a devisé avec la famille du disparu et l’a rassuré, que toute la lumière sera faite sur les circonstances de ce malheureux incident », a indiqué le Procureur de la République.
Dans la nuit de dimanche 17 au lundi 18 décembre, les forces de l’ordre ont atterri dans un bar où étaient attablé Lionel Rokewa et son ami Steve Nguema. Les deux jeunes qui prenaient un verre ont été interpelés pour violation de couvre-feu en vigueur de 0h à 5h du matin.
Les deux jeunes auraient été molestés devant témoins avant d’être embarqués. La dépouille du jeune homme a été retrouvée après une fouille lancée par sa famille dans les commissariats et les centres de santé de la ville.
Sitôt la dépouille découverte, une vague d’émotion a envahi la ville et même le pays. Placés sur une civière, les restes de Lionel ont été transporté par les parents, amis et connaissances au parquet pour que justice soit rendu à jeune gabonais dont le collègue de fortune est encore introuvable.
Les forces de sécurité mène une vaste opération de sécurisation de la capitale en proie ces derniers temps au grand banditisme. 87 « bangandos » ont été maitrisés dans le cadre de cette opération.
Lionel Rokewa est le second gabonais tué pour violation de couvre-feu. Le 13 octobre dernier, des militaires ont tabassé à mort à Libreville le jeune gabonais Karl Stecy Akue Angoué (30 ans) également pour violation de couvre feu.
Après une enquête, les militaires présumés coupables de ce forfait ont été interpellés avant d’être présentés devant le procureur de la République, a annoncé vendredi dernier le ministère de la Défense dans un communiqué.
Les port-gentillais attendent également les conclusions de l’enquête ouverte par le procureur de leur ville.
Jacques Ranozinault
Bonjour à tous, en venant aux faits nos forces de l’ordre manquent s’il faut le dire permettez moi de « MAITRISE DE SOI ». malgré les changement de pouvoir et encore qu’il est militaire; nos agents se voient au dessus de tout. Monsieur Lionel a t-il été interpelé? A t-il été verbalisé ? De quelle force ou agression pouvait agir ce dernier jusqu’à la mort le trouve?
Et son compagnon, quel était sa réaction?
A t-il coopérer à l’interpellation des agent sans riposte ou s’est comporter de la même façon que son compagnon?
Bien de choses sont à dire mais la meilleur pour tous les GABONAIS et GABONAISES, changeons de « mentalités » nous allons pas changer notre pays en restant toujours avec nos anciennes pratiques; l’heure est à L’union au Travail et à la justice pour tous comme en est les cas de nos frères disparus c’est enfin notre essor vers la félicité l’a dit notre président.
Les militaires se permettent etre des » HORS LA LOI » sans être inquiétés et le nouveau pouvoir ne dit rien, cest vraiment regrettable et desolant les mêmes comportements reviennent
A beau chasser le naturel il rebient au galop