Le Réseau national des femmes députées (RENAFED), a, durant une table ronde, clôturé le 08 décembre dernier, sa campagne des 16 jours d’activisme pour l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard des femmes.
Les échanges fructueux et riches en partage et en expériences, ont été dirigés par la Députée Albertine Maganga Moussavou, 5e vice-présidente de l’assemble, par ailleurs présidente du RENAFED. Ils été développés par Léocadie Nahishakiye, conseillère politique et Genre au Bureau rrégional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA) et Nicole Nguema Methogo, eexperte en Genre, Droits humains et Développement Social, Présidente de l’ONG Agir pour le Genre.
« L’inclusion de la Femme dans les sphères décisionnelles par le respect du quota minimum de 30% et l’état de domestication des conventions internationales par le Gabon, a constitué la trame de ces échanges », indique-t-on un communiqué.
Dans cette optique, la Présidente du RENAFED n’a pas manqué de faire un état des lieux de la législation nationale en matière des droits des femmes, tout en évoquant les perspectives car il y a encore beaucoup à faire.
Le Gabon ayant signé et ratifié les conventions et traités internationaux en matière des droits des femmes,à savoir : la Convention pour l’Élimination de toutes les formes de Discrimination à l’Egard des Femmes (CEDEF), le Protocole additionnel de Maputo et la Résolutions 1325 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies sur les Femmes, la Paix et la Sécurité, il était important, indique-t-on, de revenir sur les enjeux de la domestication de ces différents textes.
Des partenariats fructueux sont envisagés entre le RENAFED et l’UNOCA sur la base du plan d’action 2024 et les priorités de l’UNOCA, concernant notamment les axes prioritaires et la mise en œuvre de la Résolution 1325.
Antoine Relaxe