La justice gabonaise en général n’est pas assez efficace aux yeux des populations. C’est l’enseignement d’une rentrée judiciaire qu’a effectuée le jeudi 07 décembre dernier, la Cour d’appel judiciaire de Port-Gentil. Un cérémonie placée sous le sceau de la ‹‹ restauration ››. Cette rentrée judiciaire est l’occasion de mettre en exergue les frustrations des populations qui ne croient plus en leurs Cours et Tribunaux. En effet, une grande majorité des Port-Gentillais en particulier estime qu’il faut réformer la justice. D’où l’organisation récente à Libreville, d’un symposium sur la refonte du système judiciaire gabonais.
« La restauration des institutions passe nécessairement par la refondation de la justice. Les conclusions du symposium sont en un point douté, une plus-value pour notre système judiciaire », a déclaré Édith Mvou Loubamono épouse Mbangangoye, Procureur Général de la République près la Cour d’appel judiciaire de Port-Gentil.
En effet, les populations reprochent à la justice sa lenteur et son opacité. Reconduite en sa qualité de Procureur général de la République près la Cour d’appel judiciaire de Port-Gentil, Édith Mvou Loubamono compte bien redonner à la justice gabonaise ses lettres de noblesse. Et pour cela, elle et ses collègues comptent s’appuyer sur les valeurs de probité, d’éthique, de déontologie, de valeur et de confiance.
« Je veillerai à ce que le fonctionnement demeure performant et harmonieux, face à l’engagement professionnel et à la compétence des collègues qui m’entourent », a-t-elle promis lors de ses réquisitions.
L’audience de rentrée judiciaire dont a pris part le ministre de la justice Paul-Marie Gondjout, le gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime Paul Ngome Ayong, et le bâtonnier de l’ordre des avocats du Gabon, Lubin Ntountoume, était l’occasion pour les nouveaux promus nouvellement installés ; Constantin Ngouali, Christian Ambengha et Léandre M’nwouipanhouin respectivement 1er Président de la Cour d’appel judiciaire, avocat général et substitut général, de témoigner devant les Hommes, de leur volonté à mettre en place un climat d’efficacité dans le traitement des dossiers, et celui basé sur la confiance entre eux et les justiciables.
« Je ne ménagerai aucun effort pour être digne de cette confiance. Vous connaissant, on sait déjà que nous y parviendrons. Cette maison est la nôtre, conjuguons nos efforts afin de redonner à nos justiciables l’envie de nous confier le règlement de leurs différends », a indiqué Constantin Ngouali, 1er Président de la Cour d’appel judiciaire de Port-Gentil,
Vincent Ranozinault