La question taraudait vendredi dernier l’esprit de nombreux invités à la commémoration anticipée du 48ème anniversaire de l’indépendance de l’Angola à Libreville.
L’ambassadeur de l’Angola au Gabon, Lizeth Nawanga Satumbo Pena a rassemblé du beau monde à l’hôtel La Sablière pour cette célébration durant laquelle les convives ont été replongés dans la lutte de l’indépendance de ce pays contre le colon portugais mais aussi dans la tradition et l’art culinaire de ce pays riche en pétrole et en diamant indépendant depuis le 11 novembre 1975.
Les relations entre Luanda et Libreville ont toujours été excellentes. Cependant quelques convives se sont souvenus entre un verre de whisky et une bouffée de viande que l’Angola et le Cameroun sont les deux seuls des 11 pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) qui n’ont pas encore déroulé le tapis rouge à l’homme fort de Libreville.
Selon une source bien informée, le général Brice Clotaire Oligui Nguéma a bien formulé sa demande d’aller faire ses civilités au président angolais, Jaoa Lourenço. Le successeur de Jose Edouardo Do Santos évoquerait un problème d’agenda pour justifier ce statut quo. Sans plus.
Notons que la CEEAC dont le siège est à Libreville a pris des sanctions contre le Gabon suite au coup d’Etat du 30 août dernier ayant renversé le régime d’Ali Bongo Ondimba qui a dirigé le Gabon durant 14 ans.
La CEEAC a suspendu le Gabon de ses réunions et délocalisé provisoirement son siège à Malabo (Guinée Equatoriale) en attendu des gages d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Le président camerounais Paul Biya, voisin immédiat du Gabon n’a pas également reçu le président gabonais qui se bat pour réintégrer son pays dans la galaxie diplomatique internationale.
Antoine Relaxe