Un collectif de plus de 95 partis politiques légalement constitués sur les 103 que compte la classe politique gabonaise, a, dans une déclaration puante dénoncé avec véhémence sa marginalisation par le général, Brice Clotaire Oligui Nguema, Président du Comité pour la transition et la restauration des instituons (CTRI), Président de la Transition et Chef de l’Etat dans le processus de la restauration des institutions.
« La classe politique gabonaise appelle l’attention du président de la transition sur l’absolue nécessité à conduire un processus de restauration institutionnelle plus inclusive », a fait observer Serge Maurice Mabiala, Secrétaire général du Rassemblement héritage et modernité (RHM, opposition) et porte-parole du collectif.
Dans cette déclaration conjointe, l’on notait la présence remarquée du Pr Pierre André Kombila Koumba, un dinosaure de la politique gabonaise qui a donné la parole à son jeune porte-parole, pour dire que la « politique gabonaise est plurielle et que le processus de restauration des institutions ne prend pas en compte la diversité de sensibilité politique exprimée ».
Les partis politiques qui se disent marginalisés viennent pour la plus part de l’opposition. Il s’agit nomment du RNB, du FER, du MORENA-Unioniste, du RAPID, de l’UPNR, du PSD, du RPG, du MESP, l’ARENA, du PGP, du RPR, du FDG, l’URDP, du RDP, du FDC, l’UNAF, l’UPG, l’UPGL, le RDD et autres.
Camille Boussoughou