Gaston Pouabou, délégué provincial pour l’Ogooué Maritime de l’Union du peuple gabonais (UPG), ancienne parti politique de l’opposition radicale, devenu l’ombre de lui-même depuis le décès en octobre 2011 de son président fondateur et leader charismatique, Pierre Mamboundou, a, dans une déclaration pondue le 19 mai 2023 à Port-Gentil, manifesté l’ambition de sa formation politique de travailler dur pour sanctionner le régime d’Ali Bongo qui serait selon lui, « à l’origine de leur mal-vie ».
« À ceux qui croient en l’alternance, notamment aux upgistes et biens d’autres, ils doivent s’inscrire sur les listes électorales, afin qu’ils aient le jour du vote, l’outil qui leur permettra de sanctionner ceux qui sont à l’origine de leur mal-vie pour que demain commence à être meilleur », a lancé M. Pouabou.
Le Gabon organise avant la fin de l’année 2023 trois élections politiques à savoir : la présidentielle, les relatives et les locales. Le parti dirigé par Mathieu Mboumba Nziengui entend fédérer les synergies afin de mettre un terme à la « confiscation de la chose de l’État ».
« C’est une étape fatidique du processus qui conduit vers le choix des futurs dirigeants d’un pays, c’est un droit civique, c’est constitutionnel », a-t-il souligné avec insistance les populations à se faire enrôler.
Vincent Ranozinault
