Loriane Thérèse Oye Menzeing, animatrice de l’émission web « Je déclare » a organisé samedi dernier une émouvante journée récréative en faveur des enfants autistes, trisomiques et déficients intellectuels suivi d’une conférence débat sur l’avenir de ces enfants dans la société gabonaise.
« Je suis là, nous sommes là, ensembles pour que nous puissions poser un acte de foi pour toucher le cœur de Dieu. Que cet acte monte à Dieu comme un parfum de bonne odeur et qu’il réveil quelque chose », s’est écriée Mme Oye Menzeing devant les enfants et leurs parents venus assister à cette journée récréative organisée en collaboration avec le «Centre Tous différents» décidé à l’accueil de ces enfants souffrant d’un handicap.
« Quel avenir pour les enfants à besoin éducatifs spéciaux ? » était le thème exact de la conférence à laquelle ont participé des religieux, psychologues, partenaires sociaux, éducateurs spécialisés, artistes, parents…
Ça été un moment très enrichissant grâce à l’échange d’expériences », a commenté une maman à la sortie.
Au Gabon, les enfants handicapés sont maladroitement considérés comme une « peine perdue ». Ils sont généralement stigmatisés, marginalisés dans la société et même parfois au sein de la cellule familiale.
«Vivre avec un enfant différent n’est pas du tout facile, il demande plus d’attention, plus d’amour, mais aussi plus de moyen car notre pays n’a aucune structure publique et ne nous accompagne pas. Horizon nouveau qui nous aidait un peu n’est plus. La société s’arrange à nous exclure et c’est dommage », s’est indigné Irène, mère d’enfant autiste
« Arrêtons d’enchainer nos enfants dans les maisons, arrêtons d’enfermer ces enfants. Il y’a beaucoup qui sont enchainés dans les maisons parce qu’il y’a certains qui ont honte … brisons la glace et essayons de vivre avec ces enfants de manière normale », a clamé Annie Mba également mère d’un enfant autiste.
La journée récréative et la conférence débat organisées par Loriane Thérèse Oye Menzeing ont apporté un grand réconfort, un soulagement aux parents de ces enfants ainsi qu’aux enfants eux-mêmes.
Betines Makosso
