Alors que le pays fêtait vendredi la fin du ramadan, la SETRAG fêtait, de son côté, la fin d’un ramadan involontaire qui s’est imposé à elle depuis le 3 avril dernier date d’une nouvelle rupture de la voie ferrée entre les gares de l’Ivindo et Mouyabi.
Le trafic des marchandises interrompu a pu rendre hier vendredi à la grande joie des salariés de l’entreprise. La Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG) qui gère la voie a dissimulé les informations sur l’ampleur des dégâts causés par le déraillement d’un train marchandise dans la nuit du 2 au 3 avril.
En effet, le train de marchandise N°5111 circulant à vide avait déraillé entre les gares de l’Ivindo et de Mouyabi. L’accident n’aurait pas été mineur même si aucune perte en vie humaine n’avait été déplorée. Il s’était produit sur un pont ce qui a rendu coriace les travaux de réparation.
Selon une source bien informée, le dégagement du train déraillé a été très délicat. Il aurait fallu des chalumeaux et d’autres engins spéciaux pour dégager la voie et réparer le pont endommagé. Les travaux ont duré près de 3 semaines.
Durant cette période, Gabon mining qui exploite le manganèse à Franceville et Okondja était bloqué. Idem pour la COMILOG dont les trains remplis de manganèse partent de Moanda pour Owendo. Seuls les chinois installés à Ndjolé étaient en mesure d’évacuer tranquillement leur manganèse vers le port d’Owendo.
On rappelle que le 3 avril 2023, la SETRAG a connu deux accidents la même nuit. Le second impliquait le train voyageurs N°632, en provenance de Franceville. L’accident s’était produit à 3 km de la gare de Ndjolé. Aucun dégât corporel ni matériel n’a été enregistré.
A la suite de ce double accident, le gouvernement avait ordonné la suspension du trafic passagers sur le Transgabonais. Cette décision était tombée alors que ce trafic venait de reprendre après une interruption de 3 mois suite à un éboulement qui a détruit la voie ferrée sur environ 900 m en décembre 2022.
Il reste à savoir si le gouvernement qui joue à la prudence autorisera assez rapidement la reprise du trafic passagers.
Ces dernières années, l’actualité du Transgabonais est ponctuée par un rythme effréné de déraillements. Les experts murmurent que la voie, actuellement surexploitée, est vétuste et que les énormes sommes dépensées pour sa rénovation ressemblent à des goûtes d’eau dans un océan.
Carl Nsitou
Meme a de multiples deraillement,le DG de comilog n’est tjr pas en prison.il faut attendre des morts pr q’il aye en prison?il faut dc attendre le drame d’esther miracle pr reagir?