Au terme de la séance du travail, les deux experts au SI-ITIE posant pour la postérité avec les membres du Secrétariat permanent d’ETIE Gabon le 06 février à Libreville © Gabonactu.com
Le Secrétariat international (SI) de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) basé à Oslo en Norvège, a, dépêché deux de ses experts à Libreville pour faire le point, du processus de mise en œuvre de la norme ITIE au Gabon qui s’apprête à publier son premier rapport le 21 avril 2023.
« Au cours de cette mission, l’objectif réside dans le besoin de se connaître et d’échanger avec les parties prenantes de la mise en œuvre de l’ITIE de façon plus approfondie en présentiel, de s’assurer que l’ensemble de ces parties prenantes participe à l’élaboration et l’appropriation de ce rapport. L’ITIE est un processus inclusif qui nécessite l’engagement du gouvernement, des entreprises privées et publiques et celui des acteurs de la société civile », a expliqué Nassim Bennani, Directeur Afrique francophone ITIE.
Pour le chef de mission, il est question pour eux de s’assurer également, que le rapport en gestation contienne des priorités nationales du pays. Ces priorités sont axées notamment sur la « lutte contre la corruption, la mobilisation des ressources domestiques et des revenus, la traçabilité des revenus, la transition énergétique et l’environnement ».
Ces épineuses questions constituent des activités inscrites dans le plan de travail et des réflexions menées par le Groupe Multipartite (GMP) pour une transparence accrue dans la gestion du secteur extractif. Il s’agit d’un organe indépendant hybride composé des quatre collèges (Administration, sociétés publiques, opérateurs privés et Société civile).
« Le Gabon a toujours été transparent, l’ITIE est une norme et une norme est un cadre vers lequel on s’engage volontairement et nous connaissons les exigences auxquelles nous devons nous sommes assujetties », a souligné, Léontine-Tania Oyouomi-Loumbou épse Bibey, présidente du Groupe Multipartite.
Le Gabon avait été exclu de l’ITIE en 2013, pour gestion opaque des ressources extractives. Selon la patronne du GMP qui rassure que le 1er rapport du Gabon sera publié à échéance, cette longue suspension découlait « du retard dans la mise à disposition des informations qualitatives et quantitatives ».
Entamée le 06 février 2023, la mission du Secrétariat international de l’ITIE s’étendra jusqu’au 10 du même mois. Outre le gouvernement, le secteur public et privé, y compris la société civile, elle aura des rencontres avec des partenaires au développement (FMI, Banquer mondiale et Union européenne).
Sydney IVEMBI