Oyem en effervescence ce dimanche 22 janvier © Gabonactu.com
La Tropicale Amissa Bongo et ses 15 équipes ainsi que le personnel d’appui ont envahi les rues de la ville d’Oyem, capitale provinciale du Woleu-Ntem, donnant des couleurs et la joie de vivre qui ont manqué pendant ces dernières années à cette partie septentrionale du pays.
On se rappelle que la dernière fois que la tropicale avait foulé la ville d’Oyem c’était en 2020 dans la même période avant que l’intrusion du covid-19 ne suspende tout au mois de mars suivant. Pour cette année, les Oyemois ont pavoisé leur belle localité à l’image des éditions précédentes.
Mobilisées, les entreprises adjudicataires redoublent d’efforts pour boucher les quelques nids de poules qui pourraient perturber le bon déroulé de la course cycliste internationale. Des banderoles, des drapelets et la chaussée nouvellement peinte, décorent désormais la ville en effervescence.
Quelques équipes participant à la Tropicale Amissa Bongo 2023 en pleine séance d’entrainement le 21 janvier à Oyem © Gabonactu.com
La ville va abriter ce lundi 23 janvier 2023, la première étape de la petite reine, 16ème édition qui se déroulera sur une distance de 121,5 km entre Bitam et Oyem (avec un circuit dans la ville).
Certaines équipes font déjà leur mise en jambe. Seule l’équipe gabonaise « les Panthères », qui a eu du retard à l’allumage, à cause de la sempiternelle problématique des primes, non encore payées, semble-t-il. Elle a rallié Oyem ce dimanche en matinée.
Sur le plan économique, les commerces tirent profits. Les marchés sont achalandés, il y a une nouvelle clientèle et les hôtels manquent de places. L’engouement est à son comble à 24h des premiers coups de pédale de la plus grande course cycliste continentale, qui ouvre le calendrier annuel de l’Union cycliste international (UCI).
Sydney IVEMBI, ennoyé spécial
