La Fédération gabonaise des entreprises (FEG) organise en 2023 une série d’activités visant la relance de l’économie du pays, a annoncé récemment son président, Henri Claude Oyima lors de l’Assemblée générale de l’organisation tenue le 9 janvier dernier à Libreville avec pour invité spéciale la ministre gabonaise de la Justice, Antonella Ndembet épouse Damas.
Le président de la FEG n’a pas donné plus d’informations sur la date et le contenu de ce forum. Il a également ajouté que sa fédération à la rencontre des entrepreneurs francophones au Québec au Canada. L’objectif est de créer un environnement favorable à la croissance de l’économie mais également à la défense des entreprises gabonaises.
A l’occasion de cette assemblée générale, Henri Claude Oyima a exposé à tous ses membres les activités de la FEG au cours de l’année écoulée avant de présenter le plan d’action de l’année qui commence. M. Oyima a également mis en exergue les textes organiques de l’institution qui « ont été élaboré dans l’esprit et la vision qui consacrent l’entreprise ».
« Les statuts et le règlement intérieur ont été rédigés de telle sorte qu’ils restent d’actualité dans le temps. Dans leur contenu, les insuffisances et les imperfections du passé (défunte CPG) ont été écarté, et ce qui se fait de bien dans les autres organisations d’entreprises de notoriété dans le monde, a été pris en compte », a précisé le président de la FEG.
Les participants à l’Assemblée générale ont par la suite suivi plusieurs exposés dont ceux portant sur « le financement de l’économie gabonaise et la réglementation de change » par Loukoumanou Waidi, Président de l’APEC, Vice-président de la FEG en charge de l’Inclusion Financière et « les problématiques juridiques et judiciaires des entreprises gabonaises », animé par Nicolas Chevrinais, Président de la commission juridique (FEG).
Le dossier de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) était également à l’ordre du jour. Romain Boutonnet, Vice-président de la FEG en charge de l’Emploi, de la Formation et des Affaires Sociales a édifié les membres de la FEG sur sa stratégie d’intégrer la gestion de cette structure en proie à des difficultés de gestion.
La FEG a publiquement exprimé son intention de prendre le contrôle de la gestion de la CNSS parce que le plus gros lot de retraités assurés par la CNSS sont issus du secteur privé.
Camille Boussoughou