L’état actuel des voiries de Port-Gentil laisse à désirer. C’est le cas, la route du nouveau port située entre l’hôpital de la Société gabonaise de raffinage et l’entrepôt de SAGA Port-Gentil, qui est dans un état de dégradation depuis plusieurs décennies. Le linéaire qui essentielle dans la fluidité de échanges des marchandes dans la capitale économique est truffée des trous, des crevasses, des nids et bien d’autres obstacles. Des insuffisances qui limitent la paisible circulation des personnes et des biens.
« Pourtant pas mal de sociétés les plus grandes d’ailleurs payent leurs taxes portuaires à l’OPRAG, elles ne devraient pas avoir de telles routes. Et là nous sommes au port de la capitale économique du pays, c’est décevant de voir encore ça », a déploré Rigobert Makoumbi un taximan.
Le malheureux constat est imputable aux pouvoirs publics. Un manque de volonté qui fait fulminer de colère en silence, les opérateurs économiques, se considérant comme désabusés. L’Etat serait incapable de réhabiliter un petit tronçon de près de 500 mètres.
« On compte les voitures qui passent là en saison des pluies parce-que les trous se transforment en lacs, elle est impraticable cette route et c’est comme ça depuis des années ; les autorités attendent qu’elle se coupe peut-être pour venir jouer les pompiers », a fustigé Maixent Blaise Étoughé, un riverain.
Vincent Ranozinault