Maladie du prisonnier syndicaliste Jean Remy Yama : la société civile met en garde l’UNOCA et le gouvernement gabonais  

Quelques membres du Copil Citoyen © D.R

Les leaders de la société civile regroupée au sein de la plateforme, « Copil Citoyen », ont dans un communiqué, sans détour, accusé et mis en garde  le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU, François Lounceny Fall qui dirige le bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et le gouvernement gabonais si le pire arrivait au syndicaliste Jean Remy Yama, en détention « arbitraire » depuis le 02 mars dernier à la prison centrale de Libreville dans un état de santé inquiétant.

«Le Copil Citoyen tiendrait pour responsable le Bureau des Nations-Unies, en l’occurrence M. François Louceny Fall, Représentant Spécial des Nations-Unies, Madame Erlyne Antonela NDembet Damas, Ministre de la Justice, le Procureur de la République André Patrick Roponat ainsi que du Juge d’instruction en charge du dossier de Monsieur Jean Rémy Yama, Madame Charlène Magalie Makobia Oyé de ce qui arriverait à Monsieur Jean Remy Yama», a prévenu le Copil Citoyen dans un communiqué.

Le président de Dynamique unitaire (DU), puissante confédération syndicale des agents publics est poursuivi pour une pour une affaire supposée « d’abus de confiance ». Il s’agit d’un « alibi pur et simple » selon sa famille biologique  qui est montée récemment au créneau.  Celle-ci  dénonce une détention inique  motivée par des raisons politiques.

A la prison centrale de Libreville, « Jean Rémy YAMA est condamné à vivre avec un appareil respiratoire défectueux », souligne sa famille. La liberté provisoire pour des raisons médicales demandée par ses avocats a été rejetée.

Camille Boussoughou

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