L’ancien procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, Sidonie Flore Ouwè, par ailleurs présidente du « Salon de la Femme », une ONG ouvrant dans la promotion des droits de la femme, considère « ridicule » la loi n° 20/1963 portant interdiction de la dot pendant le mariage coutumier au Gabon.
« La dot doit être autorisée au Gabon parce que c’est le symbole laissé par nos ancêtres », a souhaité Mme Ouwè, appelant au passage le parlement bicaméral (Assemblée nationale et Sénat », a voté une bonne fois pour toute la loi proposée en 2020 par le sénateur Erneste Ndassikoula pour mettre fin à cette ambiguïté chronique, contraire aux aspirations de la société.
En effet, l’article 1er de la loi n° 20/1963 dispose que : « est interdit la pratique connue en droit coutumier sur le nom de dot, qui consiste en la remise à l’occasion du mariage par le futur conjoint à la famille de la future épouse de sommes d’argent au d’objets de valeur ».
Une disposition qui n’a jamais été respectée pour autant par les gouvernants y compris par le législateur lui-même. Une véritable aberration, indique-t-on, qui mérite d’être corrigée.
Pour Sidonie Flore Ouwè, contrairement aux critiques absurdes formulées par ses détracteurs sur les réseaux sociaux, ladite loi est toujours appliquée même si elle est désuète. L’article 4 de cette loi dispose que : « nul ne pourra réclamer le titre d’époux et les effets civils du mariage coutumier si et seulement si ce mariage n’a pas été célébré devant l’officier d’état civile ».
Le mariage coutumier au Gabon n’a donc pas d’effets juridiques. L’urgence de voter, promulguer et publier au journal officiel une loi sur le mariage coutumier est évidente, selon la juriste, pour mettre fin à cette grossière ambiguïté qui ne cadre pas avec les réalités relevant des us et coutumes du pays.
Sydney IVEMBI
Madame, honnêtement je ne suis même pas sûr que vous mesurez ce que vous soutenez. Quelle ancêtres ? Cette Pratique a été innové par les coeurs cupides et méchants. Le mariage coutumier a perdu sa vrai valeur. Nos ancêtres n’avaient pas de liste de dot
Laissez les gabonais tranquille ! Que les gabonais ne se tracassent plus à rencontrer les parents de leurs partenaires, mieux qu’ils n’aillent même plus à la mairie. D’ailleurs, plus rien ne protège la cellule familiale. La femme peut tromper son mari sans impunité et vis versa. On est rentré dans l’ère de l’égalité des sexes. Bref! Que chacun porte sa croix( Feel free!)
La loi 20/63 du 31.05.1963 n’a jamais été abrogé. Mais elle n’a jamais été appliquée non plus.
C’est pourquoi c’est une loi qui est tombée en désuétude.
Cette loi vieille de 61 ans aujourd’hui ne plus être invoquée en justice.