Le vaste projet agricole des cinq Zones agricoles à forte productivité (ZAP), qui visait à assurer la sécurité alimentaire sous peu tarde à prendre forme deux ans après son lancement par le gouvernement. A peine 600 parcelles sécurisées et cadastrées dont les superficies vont de 1 à 1000 hectares ont été attribuées à travers trois provinces du pays requises par le projet. Toutefois, la mise en œuvre de ces ZAP était censée contribuer à réduire de 50 %, les importations alimentaires du Gabon estimées à 300 milliards de FCFA FCFA par an, courant 2022.
Vraisemblablement, cette date butoir ne sera pas respectée, puisque la mise en œuvre du vaste projet agricole piétine. Les investisseurs de 600 parcelles localisées dans les zones de Kango et Andem (province de l’Estuaire), Idemba et Mboukou (Ngounié) et Bifoun-Abanga dans la pronvince du Moyen Ogooué n’ont pas encore commencé à valoriser ces terres arables.
Les bénéficiaires des ZAP se recrutent parmi des coopératives agricoles, des exploitants locaux, des PME agricoles et agro-industrielles qui souhaitent développer leurs activités.
Les cinq zones agricoles à forte productivité représentent un total de 75 000 hectares de terres disponibles. Au lancement du projet le gouvernement avait indiqué que ces terres arables mises à la disposition de chaque potentiel investisseur ou acteur agricole ont fait l’objet d’une étude rigoureuse des sols et des études agropédoclimatiques.
Antoine Relaxe