Le juge d’instruction a rejeté jeudi la demande de mise en liberté provisoire du président de la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT), Pierre Alain Mounguéngui, une décision qui confirme le maintien en détention préventive du patron de la FEGAFOOT à la prison centrale de Libreville après l’expiration de ses 10 jours de détention provisoire.
Pierre Alain Mounguéngui poursuivi pour non dénonciation de crimes de pédophilie dans le football gabonais, n’était pas présent à l’audience dans le cabinet du juge d’instruction. Il a été représenté par son conseil.
Selon plusieurs dispositions de la loi gabonaise, le prévenu pourrait attendre jusqu’à 18 mois avant l’ouverture d’un procès.
Dans les milieux du football gabonais, l’on s’active déjà a déclaré la vacance du pouvoir. Il faut vite tourner la page Mounguengui. Le cap semble être mis vers l’organisation rapidement d’une nouvelle assemblée élective après celle du 16 avril qui a vu la réélection du Pierre Alain Mounguéngui pour un 3ème mandat de 4 ans.
Pour le moment, son intérim est assuré par le vice-président du bureau actuel, le général à la retraite Robert Mangolo Mvoulou.
Plusieurs entraineurs de football et d’autres disciplines sportives sont actuellement en détention provisoire à la prison centrale de Libreville dans le cadre de ce scandale déclenché depuis Londres par le quotidien britannique The Guardian.
Carl Nsitou
Il devrait pourire en Prison par tout les moyens. Um chef qui laisse les mauvaise choses passees